RED CLIFF ~Shin Sen~
d'alan
Langue: Japonais et Chinois
Genre: Ballade
Date de sortie: 16 octobre 2008
Format: Single
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Tracklist

01 RED CLIFF ~Shin Sen~
02 Xin Zhan ~RED CLIFF~
03 Ashita he no Sanka ~Orchestra Version~
04 RED CLIFF ~Shin Sen~ (Instrumental)
05 Ashita he no Sanka ~Orchestra Version~ (Instrumental)

Mon Avis
"Encore alan?!", vous me direz. Et je vous répondrai: "Oui, mais..." Car ces derniers temps, la petite alan n'aura sortit que du moyen, du pas très bon et du mauvais. Or, elle avait bien commencé avec son premier single. De nullité en nullité, on pensait avoir perdu alan. Mais cette histoire ne concerne que le Japon. Car, par delà la mer, en Chine, alan avait sortit une réjouissance pour ses fans, Xin Zhan, thème de fin du film Red Cliff de John Woo. Et que dire à part qu'il avait fait renaître alan de ses cendres? Et il se trouve que la face A du single est la version japonaise de cette chanson! Voyons voir ça de plus près...
Comme la version chinoise est sortit avant la japonaise, je préfère commencer par cette piste-là. Donc, Xin Zhan est une magnifique ballade qui met en scène une alan plus sombre que d'habitude et qui s'aventure dans des notes un peu plus grave. Même si à sa sortie, j'avais un peu critiqué le refrain qui me semblait iluminé la chanson qui commençait avec des "lalala" ténébreux, ça ne me dérange plus tant que ça. De toute manière, si alan avait fait sa dark-attitude tout au long de la chanson, je l'aurai critiqué d'ennuyeuse, alors XD Soit! En quelques mots, Xin Zhan est la chanson qui nous a prouvé que la alan qui avait chanté Ashita he no Sanka n'est pas tout à fait morte! Mais parce que les Japonais sont égoïstes, il a fallu que cette magnifique chanson ait sa version japonaise. Et parce que ce sont de gros égoïstes, cette version a eu un avantage par rapport à l'autre. A la fin de celle-ci, on a droit aux cris tibétains d'alan. Les mêmes que sur Natsukashii Mirai ~longing future~ sauf qu'ici ça passe mieux. Sur Natsukashii Mirai, elle sortait de nulle part. Ici, l'ambiance aura privilégié ces cris stridents mais ô combien réjouissant. Seul bémol pour moi, le chinois me paraissait mieux adapté au morceau. J'ai toujours trouvé le chinois fluide et cette fluidité renforce la puissance de la chanson. Fluidité que je ne retrouve pas chez la japonaise. Néanmoins, certains préféreront le japonais et ses sons hachés au chinois et ses consonnes toutes semblables. Mais laissons ce débat de côté pour parler de la dernière chanson du single, Ashita he no Sanka ~Orchestra version~. Certains avaient peur de voir la magnifique Ashita he no Sanka devenir une ballade insipide et complètement pourrâve qui ne devait servir qu'à remplir un single. Tout ceux qui ont pensé ça on dû être surpris en écoutant cette nouvelle version de la chanson. On a pas lésiné sur les moyens en faisant appel à un véritable orchestre (et pas à des instruments en boîte, du moins il me semble XD) et en faisant réenregistré alan sur certains passages qui se devaient d'être plus doux sur cette nouvelle version. On remarque aussi que contrairement à la version originale, l'ambiance chinoise est bien plus présente ici et ce grâce aux cymbales et aux instruments à vent qui reflètent à eux seuls la Chine impériale. Une vraie merveille! Pas aussi bien que la version originale mais excellente tout de même!
Le clip, quant à lui, est aussi excellent que le CD. Pour l'instant, c'est l'un des plus beaux d'alan. Bien que des images du film Red Cliff soient inscrustées, il se trouve qu'elles se rapportent très bien à l'ambiance de la chanson et du clip. Les deux se passant dans la Chine ancienne, on aura très vite fait le rapprochement. Bon, je l'accorde, il ne s'y passe pas grand chose. Mais alan s'est bien arrangée pour l'occasion, on va pas la démolir parce qu'elle sait pas faire de clip passionnant. De toute manière, personne ne pourra me contredire, ce pv-ci est bien mieux que celui de Kaze no Tegami dans lequel alan était trop une rockeuse de la mort qui te suicide avec ses cheveux en pétard et sa robe en frou-frou noir trop kawaii mais trop dark (je recommence XD). Alors, taisez-vous et contentez-vous de ce que avex peut vous offrir. Non mais plus sérieusement, au niveau esthétique, il n'y a rien à dire. Les images du film sont sélectionnées avec attention pour qu'elles correspondent un minimum avec le clip. En plus, les décors sont très jolis. Sans compter qu'on a une bribe d'histoire. Je dis bribe parce que c'est très maigre comme scénario. Je sais même pas si le mot "scénario" est adapté... Quoiqu'il en soit, le clip a repris un aspect qui aura peut-être échappé à certains. Je ne sais pas s'il s'agit d'un rite ou d'une métaphore mais le fait de placer un corps sur une barque entouré de fleur veut dire que cette personne est morte. Et donc, lorsque l'incendie se déclare, on voit que bateau se détacher comme pour montrer qu'alan est morte. C'est sûrement une métaphore pour nous dire qu'après cette magnifique chanson, alan est de nouveau morte vous croyez pas? XD Restons sérieux. Personnellement, j'ai bien aimé le clip !
En clair, un excellent single de bout en bout. Ca faisait longtemps qu'on l'attendait celui-là! Après toutes ces déceptions à la chaîne, on attendait le retour tant attendu de cette alan-là! Au trou celle qui nous a infligé des trucs à la façon My Stage ou Kaze no Tegami, et vive celle qui nous est revenue en force avec ce single! Non mais sérieusement, ça fait plaisir surtout pour Ashita he no Sanka qui n'a pas été transformé en quelque chose d'infâme. Bref, on a misé gros sur la petite alan! La preuve avec ce single!
Je conseille: Tout!! De la première à la dernière piste sans oublier le clip!
Je déconseille: Rien!

Note: 9/10

NOUVELLE CHANSON DE FOND: Siuil a Run de KOKIA qui figure sur cet album.
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Fairy Dance ~KOKIA meets Ireland~
de KOKIA
Langue: Japonais/Langage inventé/Anglais/Gaélique
Genre: World Music
Date de sortie: 24 septembre 2008
Format: Mini-Album
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Tracklist

01 Lydia ~Fairy Dance
02 Song of pocchong ~Shizuku no uta
03 Kanashikute yari kirenai
04 Black is The Colour
05 Soshu yakyoku
06 Siuil a Run
07 Sono mama de ii ~be as you are
08 Taimse im Chodladh

Mon Avis
Après l'album The VOICE, la plus grande partie des fans de KOKIA était heureux. Fini les synthés trop présent, le piano à toute les sauces et vive l'émotion! Avec Fairy Dance ~KOKIA meets Ireland~ on espére mieux car comme dit le titre, KOKIA va s'harmoniser avec l'Irlande le temps d'un mini-album. Et comme en général, quand l'Irlande s'en mêle, ça devient très vite bon, beaucoup avait posé énormément d'espoir sur ce mini-album. Déçu ou pas?
Un peu comme The VOICE avec Odoyaka na Shizukesa, on commence tout en douceur avec parfois quelques montées pour Lydia ~Fairy Dance~. Tout comme sa comparse, le morceau est enchanteur et planant. Dès cette piste, on ressent que KOKIA oubliera son côté pompeux pour la simplicité et la beauté des morceaux qui seront encore plus mis en valeur par cette douce voix. En écoutant cette chanson, on ne peut qu'espérer que les autres qui suivent auront la même ambiance! Mais bon, il faudra attendre que song of pocchong ~shizuku uta~ passe son tour avant de retourner dans l'ambiance mélancolique et rêveuse. La chanson est toujours aussi délirante même si elle a perdu beaucoup d'instrument pour cette version remasterisée. La première, sortit sur The VOICE, possédait au départ ses touches irlandaises assez kitsch qui font place, ici, à une véritable ambiance irlandaise avec de véritables instruments. Maintenant, certains préféreront le côté entraînant de la version de The VOICE tandis que d'autres préféreront le côté mélodieux de cette version-ci qui n'est ni meilleure ni pire que la première. Puis, on arrive à Kanashikute yari kirenai qui est une chanson pas tellement mémorable même si elle est très sympathique. C'est mieux de passer directement pour arriver à la petite perle d'émotion qu'est Black is the Colour. Ce morceau, bien que très repris (par The Eccentric Opera et Yoko Ueno entre autre), s'accorde à merveille avec la voix de KOKIA qui se fait douce. Pas d'artifice comme on aura pu le voir sur The VOICE. Juste quelques instruments et KOKIA qui interprête un classique de la musique irlandaise avec simplement sa voix. A écouter absolument pour les rares personnes qui ne seraient pas conquis par la voix de KOKIA!
La chanson qui suit, Soshu yakyoku, aura été reprise par Ayaka Hirahara sur son premier single Jupiter. La version de KOKIA est bien plus intéressante car là où Ayaka pouvait paraître ennuyante, KOKIA fait apparaître de la fraîcheur et un peu plus de rythme. Mais encore une fois, le morceau sera éclipsé par celui qui suit et qui n'est autre que Siuil a Run, un morceau aussi populaire et souvent repris. Dernièrement, on aura pu voir Hajime Chitose le reprendre mais encore une fois, je trouve que la version de KOKIA surpasse l'autre. Hajime Chitose aura trop dosé sur les effets tandis que KOKIA, encore une fois, fera simplement preuve de minimaliste avec des instruments discrets qui apparaîssent et se fondent à l'arrière plan au bon moment. De plus, la voix masculine en fond durant le refrain ne fait qu'augmenter l'intensité du morceau. Aussi bon que Black is the Colour! Puis, on arrive à Sono mama de ii ~be as you are qui se rapproche assez des autres titres de KOKIA. Il y aurait de quoi avoir peur si la chanson était sur un album original de KOKIA. Seulement, celle-ci est en Irlande et je doute que les Irlandais lui ai laissé le plaisir de jouer avec son synthé. Et oui! Les arrangements sont à mille lieux de ceux que KOKIA a l'habitude d'utiliser. Ambiance irlandaise oblige. Et tant mieux! Le point fort est sûrement là! Un bon morceau en gros. Mais parce qu'il s'agit malheureusement d'un mini-album, il prend fin avec Taimse im Chodladh qui me fait penser aux compositions douces et oniriques d'Akino Arai. Et pour la fin, KOKIA n'ira rien gâcher en offrant ses vocalises qui lui tiennent tant à coeur. Elle terminera comme elle a commencé: brillamment!!
Avec ce nouvel opus, on retrouve la simple et magique KOKIA sans artifice qu'on avait oublié tellement on ne l'entendait plus. Douceur et harmonie sont les mots qui reviennent le plus souvent si on veut parler de Fairy Dance. Les fans de la star et même les amateurs devraient être ravis de voir notre KOKIA renouer avec ses débuts de carrière pour ce dixième anniversaire! En tout cas, on pourra aussi dire que l'Irlande aura eu une bonne influence sur la chanteuse! Espérons que Noël n'en aura pas une trop mauvaise sur son album qui sort en fin d'année et qui se prénommera Christmas Gift.
Je conseille: Lydia ~Fairy Dance, Song of pocchong ~Shizuku no uta, Black is The Colour, Siuil a Run et Sono mama de ii ~be as you are
Je déconseille: Rien

Note: 9/10

flowing to the sky
de Yae
Langue: Japonais + Espagnol
Genre: World Music
Date de sortie: 18 février 2004
Format: Album
Fiche de l'artiste: pas encore dispo

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Tracklist

01 Mizube no Uta
02 Namonaki Kimi e
03 KOOYAN no Uta
04 Estas Mesas Tan Hermosas
05 Kigatsukeba
06 Nagare Uta
07 Zhi Dao Bu Zhi Dao
08 Kaze no Ne
09 Hoshizukiyo ~Arrange Version~

Mon Avis
Souvent considéré au même niveau que RIKKI, Yae est surtout connue pour ses chansons planantes et relaxantes. Bien que peu connue, elle percera (comme RIKKI) le temps d'une chanson, Kaze no Ne, qui sera réutilisée pour le jeu vidéo Final Fantasy Crystal Chronicles. Une bien bonne chanson qui figure d'ailleurs sur cet album. Reste à savoir si c'est l'exception dans la discographie de Yae ou c'est l'une parmi une multitude d'autres.
flowing to the sky commencera en douceur avec la merveille qu'est Mizube no Uta. Très légère, elle montre bel et bien le ton que prendra l'album. Renouant avec le style de Blue Line, le premier album, on voit quand même que Yae s'est surpassée en nous offrant une chanson bien plus travaillée ou en tout cas assez particulière pour qu'elle trotte dans la tête sans que l'on puisse s'en débarrasser. Il en sera de même pour Namonaki Kimi e. La voix de Yae change de ton et monte plus haut sur cette piste. Néanmoins, on reste dans le ton mélancolique et rêveur. C'est vraiment agréable. Et cette impression agréable continuera avec KOOYAN no Uta qui est accompagnée de quelques tam-tams qui lui donnent un petit air nomade. Yae nous emporte toujours aussi loin et on ne demande qu'à explorer un peu plus l'univers de la chanteuse qui s'avère très intéressant. D'ailleurs, Estas Mesas Tan Hermosas ne fera que confirmer cette idée. Même si on sort de notre état de torpeur, il y a de quoi être enchanté. On a droit à une harmonie incroyable entre un tas instruments (une guitare électrique, une batterie, un xylophone, un violon) qui donne un mélange de pop/rock et de sons typiquement irlandais. On a du mal à se situer dans le monde tellement Estas Mesas Tan Hermosas est diversifié! Vraiment bon! Avec Kigatsukeba, on retrouve l'ambiance dégagée au début de l'album. Toujours aussi bon même si le contraste avec la piste précédente est incroyablement grand. Mais ce n'est pas pour cela que Kigatsukeba est mauvaise. Au contraire, elle est réussie! Surtout pour les refrains où la voix de Yae, toujours langoureuse, en charmera plus d'un tellement elle est posée et à la fois convaincante.
Après cet épilogue assez court, on retrouve quelque chose à la hauteur de la piste 4. Ne comprenant que très peu de parole exceptée des "lala", Nagare Uta est tout simplement excellente! C'est là qu'on se rend compte que Yae va piocher son inspiration dans un tas de culture. Ici, on retrouve des mélanges entre la culture tibétaine pour son chant et l'africaine pour ses instruments et ses tambours. Un très beau mélange! Vient ensuite Zhi Dao Bu Zhi Dao qui est peut-être la moins bonne de l'album. Comme pour Kigatsukeba, on peut lui reprocher de bousiller l'ambiance installée par la piste précédente. Mais alors que qu'on a pardonné Kigatsukeba parce qu'elle avait un petit plus, Zhi Dao Bu Zhi Dao est peut-être un peu trop conventionnelle pour faire oublier ce petit problème de tracklist mal arrangée. Enfin, ce n'est pas de la daube mais ce n'est pas non plus exceptionnel... Heureusement que celle qui suit est Kaze no Ne. Certains doivent la connaître comme la chanson de Final Fantasy Crystal Chronicles et pour ceux qui la connaissent, ils doivent aussi savoir à quel point elle est fantastique. Planante mais pas trop, bien travaillée au niveau des instruments choisis, rien à redire! Le petit point que j'ai bien apprécié, ce sont les violons qui ne jouent qu'à certains moments histoire d'aggraver le morceau. Vraiment superbe! Malheureusement après ça, je trouve qu'on a droit à une fin d'album pas vraiment excellente. Au début, tout va bien, c'est seulement à la fin du morceau qu'on a droit à une espèce de disharmonie entre la voix de Yae, les instruments et les chœurs. Pas au point de s'en crever les oreilles, mais jusqu'ici, les chansons se démarquaient pour leur homogénéité sans pareil. C'est dommage parce que Hoshizukiyo ~Arrange Version~ n'était pas mauvaise du tout sans ça! C'est regrettable de terminer sur une note comme cela…
En conclusion, je dirai que Yae est une artiste particulière qui possède son propre univers fait de rêverie et de voyage, univers qu'elle nous fait découvrir tout au long de ce magnifique album. Une artiste à part entière qu'il faut écouter si, comme moi, on aime l'évasion.
Je conseille: Mizube no Uta, KOOYAN no Uta, Estas Mesas Tan Hermosas, Nagare Uta et Kaze no Ne
Je déconseille: Hoshizukiyo ~Arrange Version~

Note: 9/10

COPY (Limited Edition)
d'Aira Mitsuki
Langue: Japonais
Genre: Electro/pop
Date de sortie: 3 septembre 2008
Format: Album
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Tracklist

01 GALAXY BOY
02 China Discotica
03 Colorful Tokyo Sounds NO.9 (Pv)
04 Darling Wondering Staring
05 HEART LINE ALIVE
06 China Discotica (Substance Remix)
07 Fantasy Candy
08 High Bash (YAKENOHARA ver.)
09 Swallowtail D.A.N.C.E (Cherryboy Function ver.)
10 Beep Count Fantastic (feat. Terukado)
11 Yellow Supercar
12 Happiness Land
13 YAKENOHARA MEGAMIX (Hidden Track)

Mon Avis
Aira Mitsuki est une toute nouvelle figure de la scène pop/électro. Bien que pas très connue, la chanteuse a déjà pu offrir sa voix à un film et pas n'importe lequel! C'est quand même pour Transformers que sa première chanson, Colorful Tokyo Sounds NO.9, a vu le jour. Le morceau en lui même était sympathique. Un peu longuet mais sympathique. Voyons ce qu'est devenue la jeune fille...
Avant tout, je préviens, je ne parlerais pas de chaque piste en détail parce que pour bien parler d'une chanson, il faut l'écouter plusieurs fois. Or, avec cet album, ça me paraît impossible de l'écouter ne serait-ce que deux fois. Et encore, j'ai eu beaucoup de mal à le terminer. J'ai fait saigner mes oreilles pour pouvoir en parler aujourd'hui. J'en ai eu des maux de tête et même des cauchemars. Bref, c'est une vraie torture! Du coup, je parlerais des pistes en gros. De toute manière, elles se ressemblent toutes. Il n'y en a que 2 ou 3 qui arrivent à se faire remarquer. Je parlerais en premier de ces pistes-là. Donc, dans le bon, on retrouve China Discotica qui se trouve être assez sympathique. De l'électro/pop agréable bien qu'assez bruyante. Enfin, Aira Mitsuki aura fait pire... Il y a aussi Colorful Tokyo Sounds NO.9 qui se trouve être la meilleure de l'album. Premier single de la star, j'avais déclaré à sa sortie que c'était écoutable quoiqu'un peu trop long. C'est toujours le cas même si après la torture de GALAXY BOY, la piste, 1, je commence à apprécier ce morceau. Dans l'agréable, il y a aussi Darling Wondering Staring qui se caractérise comme une ballade toujours électro. Mais bon, je dis bien que c'est écoutable. En aucun cas je n'ai déclaré que ces chansons relevaient du génie. D'ailleurs, notre Aira reprend simplement des bonnes recettes parce que l'électro commence à payer. Rien de particulier, simplement quelques chansons qui ne donnent pas de l'urticaire.
Ne vous intéressez même pas aux autres pistes parce que le reste est à s'en crever les oreilles!! A part ces quelques pistes, il n'y a rien à retenir à part qu'Aira Mitsuki est payée pour rendre les gens sourds! C'est incroyable à quel point mes oreilles en ont pâti! Je savais pas de quelle manière j'allais mourir avec ce CD! Soit d'une crise cardiaque soit par hémorragie interne. Je voyais déjà du sang coulé de mes oreilles déjà fragilisées par Leah Dizon. J'ai bien cru que j'allais pas m'en sortir! De plus, il y a un truc irritant, c'est la voix de la « chanteuse ». Sur toutes les chansons, elle est modifiée. C'est à se taper la tête contre les murs tellement c'est énervant. En général, l'électro ne me dérange pas. Mais ces derniers temps et à cause de cette chanteuse, je supporte plus! Elle m'a fait détester le nouveau Ami Suzuki, c'est dire! En plus, c'est une vraie brailleuse! On peut pas dire qu'elle a un talent. Tout ce qu'elle se contente de faire, c'est chanter. Peu importe si c'est bien ou pas, de toute manière, ce sera modifié par ordinateur. Les défauts vocaux n'y paraîtront plus. Vraiment, je me souviens à la sortie de son premier single, j'avais dit que j'allais voir ce qu'elle allait devenir. C'est la dernière fois que je dis quelque chose d'aussi insensé! Parce que si j'ai du supporter cet album, c'était uniquement pour cette raison. Bref, vous l'aurez compris, j'ai pas aimé.
En quelques mots, je dirais qu'Aira Mitsuki ne possède rien de particulier. Elle est même insupportable! De un, parce qu'elle n'a rien de spécial. De deux parce qu'en entendant sa voix, on se dit qu'on peut tous devenir chanteur et qu'il suffit d'avoir un bon logiciel pour la remaniée. Et de trois parce qu'elle fait des chansons à briser les tympans. Non, je n'ai pas aimé et oui, je l'assume entièrement. Faut vraiment avoir les oreilles bousillées au départ pour aimer Aira Mitsuki... Je m'en vais écouter Yae, prochaine artiste dont je parlerai...
Je conseille: China Discotica, Colorful Tokyo Sounds NO.9, Darling Wondering Staring
Je déconseille: D'écouter deux fois de suite cet album. J'ai pas envie d'avoir des morts sur la conscience...

Note: 3/10

Paradiso
de The Eccentric Opera
Langue: Italien, Anglais, Portugais, Allemand, Latin, Français
Genre: Classique/électro
Date de sortie: 21 novembre 1998
Format: Album
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Tracklist

01 Bolero (Ita)
02 Cham Cham Gaya (Ang)
03 Ponta De Areia ~Apenas Um Apenas Vose (Por)
04 Amore di Cielo (Konzert fur Violine und Orchester Op.64) (All)
05 Sanctus (Ang)
06 Attention Please (Ang)
07 Fogue in g Minor (Lat)
08 Faust (All)
09 Die Fruhlingersfeier (Piano Konsert Op.16) (All)
10 La Grotte (Fr)
11 The Falling Moon (Ang)
12 Chanson d'Eve (Marches "Pomp and Circumstance") (Fr)

Mon Avis
The Eccentric Opera a beau ne pas être connu dans nos forums et sites, ça reste un très bon, un excellent groupe. Complètement original et loin des arnaques commerciales, le groupe reprend des classiques de l'opéra qu'il tourne à la sauce électro pour notre plus grand plaisir! Paradiso, souvent repris comme le meilleur album, est notre sujet du jour. Voyons ce que ça donne!
Ca commence fort avec Bolero qui donne tout de suite le ton que suivra l'album! Mêlant un tas d'instrument différent, la structure du morceau est indescriptible tellement elle paraît complexe. On voyage et voyage avec Bolero! A ne pas manquer. Le voyage se prolonge avec Cham Cham Gaya dont le début commence avec des guitares électriques qui reviennent en arrière plan durant le refrain. Entre mignon et enchanteur, Cham Cham Gaya devra plaire à plus d'un même s'il ne m'a pas entièrement conquis. Ne vous énervez pas, si Cham Cham Gaya ne m'a pas plu au point de me faire perdre la tête, c'est à cause des morceaux comme Ponta De Areia ~Apenas Um Apenas Vose qui inondent cet album. Car il faut le dire, Ponta De Areia est une véritable merveille! C'est un morceau très léger qui reprend des sonorités typiques japonaises durant le refrain. Très planant aussi, Ponta De Areia nous emmène encore plus loin que Bolero et on en redemande une fois, deux fois,... autant de fois qu'on peut! Après cette chanson, on rentre dans un registre un peu plus sombre avec des notes plus impressionnantes. Et c'est Amore di Cielo (Konzert fur Violine und Orchester Op.64) qui engage la danse. Tout au long de la chanson, Nami Sagara, la chanteuse, restera dans les aigus. Magnifique... Mais c'était sans compter que la piste qui suit est Sanctus, certainement l'une des meilleures chansons de l'album! Toujours aussi ténébreuse, Nami ne se permettra des notes frissonnantes que pour le refrain. Cette idée ne fait qu'augmenter la puissance du morceau. De plus, Sanctus, comparé à la majorité écrasante des autres chansons, est un original composé par Nahoko Kakiage, celle qui s'occupe du clavier et des arrangements. Quand on voit ce qu'elle est capable de faire, on la veut plus souvent à la compo!
Après cette merveille incroyable qu'était Sanctus, on rentre dans quelque chose d'assez spécial. En effet, Attention Please est un morceau complètement fou, impossible à décrire dans lequel Nami Sagara et Nahoko Kakiage sont en plein délire. Entre voix pincée et électro très prononcée, Attention Please est essentiellement composé de batterie et possède un rythme d'enfer. A écouter si on veut un peu s'amuser. La rigolade se termine bien vite avec Fogue in G minor qui est dans la trempe de Sanctus. Encore une fois, Nami donne son maximum vocal durant les refrains tandis que Nahoko, la reine des arrangements, parvient à transformer une partition de Bach à son goût. Une magnifique chanson qui fut, pour info, utilisée pour la série Nazca tout comme la piste qui suit, Faust. Faust reprend d'ailleurs le monde sombre que sa compatriote avait installé. Seulement, alors que pour Fogue in G minor, l'interprétation était très haute et très stridente, Faust est plus grave et s'accorde pour le mieux avec l'ambiance dégagée. Et ces paroles en allemand n'arrange rien tellement les sons sont en parfaite harmonie avec la chanson. Un très bon morceau aussi! Toujours de l'allemand et toujours ce malaise pour Die Fruhlingersfeier (Piano Konsert Op.16). Ici, c'est surtout le refrain qui est impressionnant. Cette chanson montre à nouveau le talent inné de Nami pour le chant! Dommage que ça retombe un peu avec La Grotte. Le morceau avait déjà été réalisé à l'époque où le groupe s'appelait encore Opera donc entre 1992 et 1996. Tout est très bien maîtrisé dans La Grotte mais le problème est qu'on pourrait attendre une quelconque envolée. Seulement voilà, le morceau reste plat du début à la fin. Aussi, la voix aura tendance à être couverte par les instruments. Ce n'est pas une mauvaise surprise c'est juste qu'après avoir été habitué à l'excellence, le bon paraît moins bon. Enfin, comme le morceau suivant est The Falling Moon, on oubliera cet accrochage (qui n'en était pas réellement un). The Falling Moon se rapproche assez de Ponta De Areia pour son attitude assez enfantine et joyeuse. Cette comparaison en fait un excellent morceau surtout pour ce refrain qui commence avec la voix pincée de Nami avant de terminer en belle envolée. Magnifique! Et pour finir en beauté, on a Chanson d'Eve (Marches "Pomp and Circumstance"). Le morceau fait assez pensé à la période Hymne du groupe: très calme, doux et plein d'harmonie. Un bon dernier aperçu!
En conclusion, je dirais que The Eccentric Opera est un groupe que vous devez absolument découvrir. Loin du commercial et du commun, The Eccentric Opera vous emmène dans leur univers complètement fêlé mais pourtant si agréable à parcourir! Ne passez pas à côté et faites-moi le plaisir d'écouter et enfin d'aimer ce groupe!
Je conseille: Bolero, Ponta De Areia, Sanctus, Attention Please, Fogue in G minor, Faust, The Falling Moon et Chanson d'Eve
Je déconseille: De ne pas écouter ce merveilleux groupe!

Note: 10/10!!