Pouah! J'ai écrit cet article 4 fois parce que j'étais jamais satisfaite du résultat! Vous vous rendez compte? C'est la première fois que ça m'arrive! Cette fois-ci encore, je garde la même structure que j'avais utilisée pour TRICK de Koda Kumi. Alors, voici pour inaugurez notre Akiko Shikata PUROJEKUTO XD Dans les prochains jours, vous aurez droit à une vidéo, une fiche, un article spécial et une nouvelle playlist! ^^
_________________________________
RAKA
d'Akiko Shikata
Langue: Japonais, Italien
Genre: Classique
Date de sortie: 25 octobre 2006
Format: Album
Fiche de l'artiste: pas encore diso
DOWNLOAD
Lien disponible sur Nautiljon
Tracklist
01 Pulse of the Earth
02 Kinkanshoku
03 Haru Tsuge ~Raggi di primavera~
04 Mahoroba
05 Souheki no Mori
06 Reimei ~Aurora~
07 Inori ~Monram~
08 Luna Piena
09 Utakata no Hana
10 Haresugita Sora no Shitade
11 AVE MARIA
12 Utau Oka ~EXEX_HARVESTASYA/.~
Mon Avis
Akiko Shikata fait parti de ces artistes qui malgré qu'ils soient sous contrat avec un grand label (ici une filiale d'avex trax) arrive malgré tout à produire d'excellents travaux. Originalité et talent décrivent parfaitement leur parcours et à chaque album ces deux facteurs semblent s'améliorer. Aussi, RAKA n'est que le deuxième album major de cette chanteuse et déjà il atteint un haut niveau.
Escapade dans de lointaines contrées
Que des bonnes surprises ici! Parmi celles-ci, on trouve des chansons atemporelles qui nous font voyager comme Pulse of the Earth, bien que celle-ci soit une interlude, Kinkanshoku et Utau Oka ~EXEX_HARVESTASYA/.~. La première nous plonge dans un décor primitif et est assistée par des échantillons de voix sélectionnés à merveille. La deuxième quant à elle est plutôt une genre de rengaine barbare accompagnée d'une ribambelle d'instruments ethniques tous très bien choisis et utilisés. Pour la troisième, bien plus brouillonne, Akiko Shitaka offre son génie sans modération et se contente de montrer son talent. Du coup, la chanson apparaît étrange et très peu structurée. Mais vu le don de notre artiste à arranger ses morceaux, ça ne dérange pas plus que ça et permet même au morceau de se hisser vers l'incroyablement bon.
Du calme et du bonheur...
Dans la section bonheur et sérénité, on retrouve de vraies bombes : Haru Tsuge ~Raggi di primavera~, Reimei ~Aurora~ et Luna Piena. Dans chacune de ces chansons, notre petite chanteuse s'essaye à des vocalises plus aériennes ce qui augmente sensiblement la qualité des morceaux en particulier pour Luna Piena, la plus réussies des trois, qui possède une atmosphère telle qu'on ne peut que tomber sous son charme. On retrouve aussi la jolie Souheki no Mori mais qui, à la différence de ses trois autres comparses, joue dans un registre plus mignon avec une petite voix fluette et des arrangements plus soft. Malgré tout, elle reste vraiment très plaisante!
Ca ressemble à...
Parce qu'Akiko Shikata a beau être originale et avoir l'étoffe d'une véritable artiste, quelques morceaux m'ont fait penser à d'autres artistes. Dans ce domaine, on retrouve Mahoroba et Utakata no Hana qui me font penser à You Hitoto ainsi que Haresugita Sora no Shitade qui m’a fait penser à Yoko Ueno durant sa période Zabadack. Je m'explique. J'ai trouvé un semblant de ressemblance avec You Hitoto rien que pour la voix qu'Akiko Shikata arbore sur ses deux chansons. Elle a un petit quelque chose qui l'a rapproche de cette artiste, je ne serais pas dire précisément pourquoi. Néanmoins, avouons que notre You Hitoto n'aurait jamais eu l'audace de chanter sur de pareils instruments! Alors que celle-ci reste fidèle à elle-même, Akiko prendra plus de risques à ce niveau et c'est pour ça qu'on l'aime! Pour Haresugita Sora no Shitade, les sonorités irlandaises, le côté entraînant, tous ces éléments m'ont fait penser à Yoko Ueno. C'est aussi surtout cette utilisation des voix et des instruments qui m'ont permis ce rapprochement. Je tiens tout de même à préciser qu'être comparé à You Hitoto et Yoko Ueno n'a rien d'insultant, au contraire. C'est plutôt un compliment!
Je suis désolée mais il y a un "mais"
C'est purement subjectif mais il y a eu un mais dans cet album. A deux reprises même. Le premier est décerné à Inori ~Moram~. Cette chanson n'est pas mauvaise du tout, elle est même bien. Seulement il y a un truc qui m’a atrocement gêné, ce sont ces guitares électriques au milieu du morceau. Tout allait jusqu'à ce moment où cette guitare apparaît pour faire un solo qui à priori n'avait rien à faire là. Ca m'a rappelé les solos du guitariste d'Ayumi Hamasaki... C'est toujours après une des très bonnes (et si rares!) performances d'Ayumi que ce sale Yoshio surgit de nul part et nous offre un solo qui n'a rien à voir avec le morceau interprété juste avant. Il fait son show alors qu'il a pas capté qu'on venait voir Ayumi Hamasaki, pas lui... Le deuxième "mais" que j'ai à formuler va pour Ave Maria. Sans savoir pourquoi, cette chanson m'a toujours ennuyée. Pour moi, c'est un réel remède contre l'insomnie et la version d'Akiko Shikata n'échappera pas à mes préjugés concernant ce morceau.
En clair, voici une interprète à découvrir coûte que coûte. Akiko Shikata possède une telle palette de voix et une telle originalité que chacune de ses chansons renferme ses propres qualités et défauts. J’ai du mal à imaginer qu’on ne puisse pas aimer ce qu’elle fait. C’est à la fois du bon boulot mais si facile d’accès qu’on ne peut qu’aimer!
Note: 9/10
Vendredi 6 février 2009 à 18:07
Lundi 26 janvier 2009 à 18:20
J'étais sensé appliquer cette nouvelle structure de critique avec l'album d'Akiko Shikata dont je vais bientôt parler mais bon, c'est pas grave. Et puis, c’est encore différent… Vous ne trouvez pas que ça fait plutôt mimusien comme ça, non? XD
_________________________________
TRICK
de Koda Kumi
Langue: Japonais, Anglais
Genre: R&B, Pop, Electro
Date de sortie: 28 janvier 2009
Format: Album
Fiche de l'artiste: clik
DOWNLOAD
Lien disponible sur Nautiljon
Tracklist
01 INTRODUCTION FOR TRICK
02 TABOO
03 show girl
04 Your love
05 stay with me
06 This is not a love song
07 Driving
08 Bling Bling Bling feat. AK-69
09 That Ain't cool feat. Fergie
10 Hurry up
11 Moon Crying
12 JUST THE WAY YOU ARE
13 Joyful
14 Ai no Kotoba
15 Venus
Mon Avis
On ne la présente plus, la voici, la voilà, Koda Kumi! Après les nombreuses déboires de cette année, Koda Kumi a tout de même réussi à garder la tête en dehors de l'eau et s'est ramassé des scores raisonnables pour ses ventes singles. Mais alors que le succès ne la lâche pas, les fans ont du mal à apprécier le travail fourni par l’artiste ces 12 derniers mois. Malgré un TABOO satisfaisant, on a l'impression que la petite Koda Kumi s'épuise et n'arrive plus à se renouveler. Confirmation avec TRICK?
Du bon? Oui mais quand même...
L'introduction avait de quoi plaire. On n'est pas avare en arrangement et le tout est plutôt bien orchestré même si j'aurais préféré que Kumi s'abstienne de chanter pour laisser place à une ambiance urbaine bien sentie. Puis, TABOO donne aussi une bonne impression aux premières notes. Toujours cette ambiance R&B un peu crade présente mais dès que le refrain arrive, on se dit "Ben, c'est pas possible". Avec un début pareil, on devait s'attendre à quelque chose qui monte considérablement et qui dévaste tout sur son passage. A la place, le rendu est très plat et c'est dommage parce qu'encore une fois, on avait un bon travail sur les instruments. Dernière dans la catégorie, vous n'y croirez
pas, il s'agit de Bling Bling Bling en featuring avec AK-69. Il faut dire que le morceau me fait penser aux chansons de pseudo-R&B des rues que j'écoutais à un moment. J'ai aussi directement fait le rapport avec les YA-KYIM, un groupe que j'écoutais énormément avant. C'est donc une petite nostalgie du bon vieux temps. Au passage, je trouve quand même Koda Kumi peu crédible dans ce genre de piste...
Qu'avez-vous fait? Ca aurait dû être génial!
Alors, on commence à me connaître et j'adhère facilement à toutes sortes de style. Aussi, le rock, un genre musical que je détestais auparavant, passe plus facilement. En voyant "Hurry Up!, une piste rock" j'ai eu un peu peur car il m'arrive d'être toujours réticente devant ce genre de chanson. Mais j'ai pas compris. Rock? Parce qu'il y avait quelques guitares qui jouaient dans le vide à l’arrière plan? Mouais. Parce qu'en plus, c'est très mal fait. Je pense qu'on a pas dit à Koda Kumi qu'elle devait faire une sorte de piste pop/rock. On dirait du travail d'amateur et encore! Ils sont capables de bien mieux. Maintenant, avec un plus de travail et un riff plus mémorable, le morceau aurait pu être une bombe. Show girl quant à elle avait un bon nombre de qualité. Ressemblant très fort à Ain’t no other Man de Christina Aguilera, elle devait être bonne. Quelques vieux trombones jouant grave, une ambiance de cirque et à la fois un air jazzy, show girl aurait pu, aurait dû être exceptionnelle dans la discographie de Koda Kumi. Mais parce que c'est pour le marché japonais, on a dû faire un refrain des plus
conventionnel avec une perte quasi totale des instruments qui faisaient la force du morceau pour au final se retrouver avec une bête batterie comme on en trouvait dans les premières chansons de Koda Kumi. Et même, c'est plat! C'est décevant! Il en est de même pour Driving. Ses ressemblances avec Disturbia de Rihanna était une force pour ce morceau. D'ailleurs, tout va bien jusqu'au refrain où l'ambiance sombre et psychédélique se transforme pour devenir une de ces pistes pop/électro à la façon Perfume, non, pire, à la façon Aira Mitsuki! Que de potentiel gâché! Pour finir, il y a This is not a love song. Je ne reproche rien à cette chanson mis à part de ne pas s'imprimer dans mon esprit. Comparé aux autres chansons de l'album, les arrangements sont moins bien fournis et forcément ça ne l'avantage pas à ce niveau-là. Sinon, elle était vraiment pas mal du tout!
Des larmes? De la joie? Du vomi oui!
Dans une catégorie à part, on a les pistes complètement japonaises faites par des japonais pour des japonais. En clair, c'est très ennuyeux, c'est très niais, c'est beaucoup de violons, de piano, de petits rythmes R&B typiquement japonais. Bref, j'ai presque envie de dire que c'est nul tellement c'est vu et re-vu, exploité à fond et dans tous les sens. Sur le banc des accusés, on retrouve donc les pitoyables Your Love, stay with me et Moon Crying. Vous y croyez, vous? Que des ballades! Ah oui, il y a aussi Ai no Kotoba dans le tas. En fait, pour le titre, on a fait l'alliage entre 1000 no Kotoba, une des meilleures ballades
de Koda Kumi, et Ai no Uta, une chanson barbante qui pourtant avait bien plu aux Japonais. En clair, on a voulu jouer la sécurité et le bon. Ca me fait penser aux équations chimiques où il faut pondérer pour savoir combien de molécules d'un tel produit il faut pour l'allier avec un autre. Sauf qu'on s'est planté dans la pondération car on retrouve plus le côté casse-pied d'Ai no Uta que la beauté de 1000 no Kotoba.
Toujours aussi niaiseux mais moins endormant, on a Joyful. Un de ces morceaux qu'on voit bien en fin de concert comme un hymne à une prochaine et probable rencontre. Mais en général, ce genre de piste ne donne jamais bien sur CD. Joyful ne sera pas l'exception confirmant la règle. Justement, elle en est un parfait exemple! Dans le domaine, on a aussi Just the way you are. A entendre ce titre, on pense directement à Timbaland et son excellent featuring avec Keri Hilson sauf qu'on est à mille lieues de celle-ci. Plein de "I like you" qui au lieu d'attendrir attisent surtout le mépris qu'on pourrait avoir pour ce genre de chanson sucrée et mielleuse au possible, Just the way you are fait partie des chansons qu’on se serait passé d’entendre…
C'est mauvais, qu'on ne m'en parle plus
Ici on retrouve à peine deux chansons, ce qui n'est pas plus mal. Il y a donc le mâââââgnifique featuring de notre Kumi avec l'autre Fergie. Quand elles sont chacune dans leur coin, aucune des deux ne me dérange. Elles sortent parfois de bons trucs, des trucs moins bons (surtout Kumi) et voir un duo pareil aurait pu s'avérer intéressant. Sauf qu'à nouveau, je réitère ma comparaison avec la chimie, on peut assembler deux produit sans qu'aucune réaction ne se forme. Parfois, on a production de chaleur ou même une réaction explosive (voyez le double sens). Ici, rien ne change. That ain’t cool aura permis à Koda Kumi de ramasser quelques fans à Fergie tandis que pour cette dernière, la piste sera comme une honte éternelle à cacher à ses amis anglophones. Mais ce n'est pas tout! Nous avons aussi l'incroyââââââââble Venus, une superbe reprise! Vous savez? La chanson pour les rasoirs, la pub hyper réaliste où on voit des filles avec des jambes parfaites qui pavanent sur le bord d'une plage à l'eau bleue et au sable blanc? Non? Tant pis. De toute manière, la reprise est fortement nulle. Des arrangements on ne peut plus ringard avec la voix grave de Koda Kumi qui n'a rien à faire là, bref, une catastrophe et même le côté dépassé ne m'a pas fait rire, c'est pour dire!
En quelques mots, mon avis sur cet album reste très mitigé. La plupart des pistes accrocheuses ont comme été amputées et bâclées au niveau du refrain au point que ça rabaisse tout le positif du morceau. D'un autre côté, même les bonnes pistes possèdent des faiblesses et ça rend le contenu du C
Dimanche 28 décembre 2008 à 16:15
Lyre
d'Origa
Langue: Russe
Genre: Acoustique
Date de sortie: 11 septembre 1996
Format: Album
Fiche de l'artiste: clik
DOWNLOAD
Lien disponible sur Nautiljon
Tracklist
01 Lila no Machi (From the Town of Lyre)
02 Beturi no toki (Go away)
03 SINEVA (The Blue)
04 Luna Park
05 Hatsu yuki (The First Snow)
06 Yobanaide (Don't Call)
07 Kami no Sabaki (God's Trial)
08 Sora no Hashi (At the End of the Sky)
09 Yoru no Melody (Night Melody)
10 Shiroi no honoo (White Fire)
Mon Avis
Origa est une chanteuse russe qu'on connaît surtout pour ses génériques de Ghost in the Shell. Chacun de ceux-ci sont excellents (collaboration avec Yoko Kanno oblige) néanmoins, en général, on ne connaît que ces chansons-là. Or, Origa a une discographie assez fournie...
L'album commence avec Lila no machi qui se révèle comme une bombe de douceur. Un peu comme ces boules de naphtalines qui diffusent petit à petit leur parfum, Lila no machi procurent un silence et une sérénité et parvient sans mal à nous faire pénétrer dans l'univers d'Origa. Après ça, on arrive à Beturi no toki qui est plus entraînante que la piste d'ouverture sans pour autant faire appel à des guitares électriques en plein déchaînement de la mort qui suicide. C'est bon, je promets, je ne rentre pas en délire. Beturi no toki est très agréable je trouve et en même temps, son point fort est sans aucun doute les instruments qui sont dépourvus de chichi. Ca c'est de la vraie authenticité. Pas comme cette YUI qui travaille son naturel... Soit. Beturi no toki reste sympathique même si ce n'est pas la pièce maîtresse dans la discographie de notre Origa. On revient à quelque chose de plus doux avec SINEVA qui est un peu comme une extension de Lila no machi mais en sublimée. Des couplets enivrants et puis ce refrain suave qui nous entraîne dans une sorte de magnifique rêve tout son long. J'en ai presque envie de dormir tellement elle me tranquillise. Mais pour éviter de cela, Origa nous réveille une fois encore avec une piste un peu plus mouvementée, Luna Park. J'avoue, ce n'est pas la trouvaille du siècle, le Toutankhamon de la musique ou tout ce que vous voulez. Néanmoins, je la trouve très agréable, un peu pêchu mais pas du tout chanté comme les autres chanteuses de pop. Ce n'est pas désagréable en clair. Puis, on a Hatsu yuki. Pas grand chose à en retenir si ce n'est que grâce à ses instruments discrets, on peut mieux saisir la beauté de la voix d'Origa. Attardons-nous plutôt sur la prochaine chanson, Yobanaide. Ressemblant fort à une berceuse, Yobanaide reçoit une interprétation très aiguë de la part de sa chanteuse. Et bien que les couplets soient un peu endormants, les refrains nous amènent une fois encore dans cet univers onirique. Surtout qu'à nouveau, les instruments sont modérés pour qu'Origa puisse démontrer la délicatesse de sa voix.
Ensuite, vient le tour de Kami no Sabaki. Si on oublie les orgues du début et de la fin qui sonnent très église et qui n'ont pas grand chose à voir avec le morceau en lui-même, Kami no Sabaki est une bonne chanson. Pas totalement aboutie mais très bonne quand même. Je suis sûre que si une certaine Yoko Kanno s'en était mêlé, Kami no Sabaki aurait été inoubliable à la manière de Rise et d'Inner Universe. En attendant, le morceau reste vraiment bon. Après ça, on retourne dans l'ambiance que Luna Park et Beturi no toki avaient installée avec Sora no Hashi. Malheureusement, elle ne fait pas que reprendre l'ambiance. Elle reprend un peu tous les éléments des deux pistes. Ca devient un peu lourd. Sora no Hashi n'est pas la grosse daube que personne n'aurait jamais voulu chanter mais tout de même, ça ne vaut pas la peine de s'attarder trop longtemps. Passons plutôt à la suite qui est beaucoup plus réjouissante et ce grâce à Yoru no Melody, certainement la meilleure chanson de l'album. Airs de danse classique et de valses langoureuses pour ce titre habité de "lala" doucereux si bien servi par la voix d'Origa avant qu'ils ne deviennent de belles paroles russes d'un envoûtement sans pareil. Que celui qui n'a pas été transporté par cette chanson me le dise. Je l'emmènerai voir un marabout pour l'exorciser de son manque d'expression. Seul regret, elle est bien trop courte!!
Et ma critique s'achève ici. Je suis désolé mais mon pc ne veut pas lire la dernière chanson de l'album. Je ne peux donc pas en parler ni même l'écouter.
En bref, je dirai qu'Origa possède son propre univers chimérique. Chaque chanson a pour base le rêve. De plus, le contenu est très homogène et la voix d'Origa ne fait que renforcer cet équilibre. Parmi tous ceux que j'ai écoutés, Lyre est mon album préféré de la chanteuse car elle a réussi à entretenir l'idée d'utopie, de mirage, dans chacune de ses pistes. Je vous conseille donc fortement cet album!
Je conseille: Lila no Machi, SINEVA, Yobanaide, Kami no Sabaki et Yoru no Melody
Je déconseille: Pas grand chose...
Note: 8.5/10
Mardi 23 décembre 2008 à 20:34
Je sens déjà qu'on va m'agresser en me désignant de "folle qui pourrit les pensées des gens en leur inculcant les siennes" XD De toute manière, je l'avoue, j'aprécie très moyennement Ai Otsuka. A part quelques bonnes pistes, je la considère déjà comme morte. Pour l'histoire, je m'étais promis de ne plus rien écouter d'elle mais j'ai bravé mon interdiction. Donc, ne soyez pas étonné de mon sentiment vis-à-vis de LOVE LETTER ^^
______________________________________
LOVE LETTER
d'Ai Otsuka
Langue: Japonais
Genre: Pop/Rock + Ballade accoustique
Date de sortie: 17décembre 2008
Format: Album
Fiche de l'artiste: clik
DOWNLOAD
Lien disponible sur Nautiljon
Tracklist
01. LOVE LETTER
02. Rocket Sneaker
03. Bye Bye
04. Kurage, Nagare Boshi
05. Ningyo
06. Kimi Fetch
07. Creamy & Spicy
08. Do Positive
09. 360°
10. Shachihata
11. One x Time
12. Pocket
13. Ai
Mon Avis
On peut dire que cet album commence très mal. Et encore, vu les dégâts, ça devrait être considérer comme un euphémisme. Bon, je l'accorde, LOVE LETTER a sa petite touche de douceur et puis Ai est "crô kawaii rien qu'avec son piano" mais c'est justement ce point qui me pose problème. On est tous au courant, Ai Otsuka n'est pas une diva à la voix d'or et LOVE LETTER et son acoustique mettent en évidence ses énormes faiblesses vocales. Ai est incapable de chanter sur certaines notes et le refrain est truffé de ces notes. Du coup, elle nous offre des braillements inécoutables! La suite n'est pas non plus très réjouissante. Pas qu'on atteint les bas-fonds de la monstruosité, c'est juste que Rocket Sneaker est, malgré ses nombreuses guitares, un peu molle du genou. On ne retrouve pas le punch qu'Ai Otsuka met d'habitude dans ses chansons comme dans Sakuranbo. C'est dommage parce que c'est sans doute le seul point positif dans les chansons de ce genre... Quant à Bye-Bye, elle a l'étoffe de ces faces B oubliées du monde et qui a pourri sur un single attendant la reconnaissance. Il n'empêche qu'elle mérite ce traitement! Ça lui apprendra à nous dire que c'est Ai qui chante alors qu'on sait tous que c'est YUI! On l'a reconnu avec son style inimitable (hum… inimitable?)! Allez, passons à Kurage, Nagareboshi. J'en avais déjà parlé et disais qu'on avait pas du tout travaillé sur l'originalité. Mais je dois avouer m'être trompé. Et lourdement... Héhé, je parie que vous m'avez cru! Bande de petits naïfs, pourtant on sait tous que les ballades d'Ai se ressemblent toutes. Pourquoi aurais-je dit le contraire? Et oui, comme d'habitude, on a des couplets longs et endormants, une Ai de plus en plus nasillarde mais tout de même de très beaux refrains. Mais les refrains n'arrivent pas à prendre le dessus sur la voix d'Ai qui se fait plus irritante que jamais! Heureusement qu'on a Ningyo pour se réconforter. Oui, je l'aime bien cette chanson, et alors? Les couplets ont beau être endormants, les refrains relèvent vraiment le niveau de la chanson avec notamment la montée de voix d'Ai. Et puis, la structure du morceau est assez intéressante même si j'aurai préféré plus de refrain...
Quoiqu'il en soit, elle est bien mieux que Kimi Fechi. D'ailleurs, Kimi Fechi me fait penser à ces génériques de fin d'animé qu'on n'aime que si on regarde l'animé comme par exemple Nami Tamaki. Si je n'avais pas regardé Gundam Seed, je n'aurai jamais aimé ces chansons-là et pourtant! Seulement voilà, le problème avec Kimi Fechi, c'est que ce n'est pas un générique d'animé. Du coup, l’aimer peut s’avérer difficille si on n'est pas fan... Au fait, vous voulez que je vous dise un secret? Si je n'avais pas jeté un coup d’œil à la tracklist, je n'aurais jamais remarqué Creamy & Spicy. Elle est si anecdotique que je n'ai pas fait attention à la transition entre Kimi Fechi et celle-ci. C'est du Otsuka tout craché et je vais vous dire : j'en ai ma claque! A quand un morceau original? En tout cas, ce ne sera pas Do Positive ce messie tant attendu. Dès les premières notes m'a fait penser au générique de Denver le dernier dinosaure. Je m'attendais à entendre "Un, deux, trois, go!" Et puis, Ai a commencé à chanter... Ma nostalgie a laissé place à un visage crispé. En plus, à un moment durant le deuxième couplet, j'ai eu un flash impressionnant dû à une (fausse?) note d'Ai qui a vu sa voix partir en vrille et qui m'a fait penser à l'affreuse, à l'horrible reprise de She Bop de Nana Kitade qui l'avait interprétée avec des couacs impressionnants et odieux à un point inconcevable. C'était horrible... Non, en fait, ce messie c'est 360° qui apporte du renouveau chez la Otsuka. Qui l'eut crû? Ai se lance dans une sorte de ballade aux allures électro! L'idée m'avait enchanté mais après je me suis rappelé deux choses essentielles. Première, je déteste l'électro. Deuxième, Ai Otsuka ne sait vraiment pas chanté. Elle s'est risqué dans des notes bien trop hautes. Autrement dit, ça a bien foiré... Néanmoins, ceux qui aiment le petit air rythmé qui me fait penser à de l'électro devrait apprécier! Après cette mini-surprise qui fut un rien ratée, on découvre une fin pas vraiment convaincante. One x Time est agréable à écouter mais reste très basique, Pocket est un prototype même de la ballade Otsukienne et Ai est l'essence même de l"Otsukauthentique". Autant dire que c'est très barbant comme fin... Pardon? J'ai oublié de parler d'une chanson? Ah oui, Shachihata! Non mais en réalité, lors de la finalisation de l'album, quelqu'un a dû mettre cette chanson, qui n'est pas de miss Otsuka, sur LOVE LETTER tout ça dû à une erreur. Donc, c'est pas Ai qui chante, je vois pas pourquoi je devrais en parler. Non mais sérieusement, vous voulez me faire croire qu'Ai peut chanter sur un air si jazzy? Et avec une voix aussi grave que mûre? Non, vous m'aurez pas. C'est pas possible que ce soit elle! Cette chanson est trop géniale pour être assimilées aux autres de l'album! N'importe quoi vous autres...
En clair, LOVE LETTER est un album très moyen. Ai s'acharne à rester fidèle à elle-même et c’est bien là sa faiblesse. Mais le pire, c'est que sur deux chansons, elle nous a prouvé qu'elle ne savait pas faire que ça! C'est tuant! Surtout pour Shachihata! C'est la première fois que je l'entendais chanter comme ça, sans aucun braillement! On pouvait encore entendre des défauts vocaux mais elle est tellement mieux comme ça! J'avais perdu tout espoir en elle et pourtant, on dirait qu'elle a en elle quelque chose d'intéressant! J'attendrai de voir ce qu'elle en fera par la suite. En attendant, cet album m'a paru trop prévisible et pas assez recherché mis à part 2, 3 chansons.
Je conseille: Ningyo, Shachihata et 360° (pour ceux qui aiment)
Je déconseille: LOVE LETTER, Bye-Bye et Creamy & Spicy
Note: 6/10
Dimanche 2 novembre 2008 à 18:15
Voilà qui clôture notre semaine Sa Ding Ding!!
______________________________________________________________
Alive
de Sa Ding Ding
Langue: Mantra, Tibétain, Langage inventé, Chinois
Genre: World Music/pop/electro
Date de sortie: 28 août 2008
Format: Album
Fiche de l'artiste: clik
DOWNLOAD
Lien disponible sur Nautiljon
Tracklist
01 Mama Tian Na (Sanskrit) (Pv)
02 Alive (Sanskrit) (Pv)
03 Holy Incense (Tibet Version)
04 Oldster by Xilin River
05 Tuo Luo Ni
06 Lagu Lagu
07 Flickering with Blossoms
08 Holy Incense (Chinese Version)
09 Alive (Chinese Version)
10 Qin Shang
Mon Avis
Sa Ding Ding avait commencé sa carrière à l'âge de 18 ans et sortit un album éponyme sous le nom de Zhou Peng. Avec cet album, elle gagna la récompense de la meilleure chanteuse/danseuse chinoise. A ce moment, on aurait pu l'assimiler au registre électro/pop et nous sommes encore en 2001. Il aura fallu attendre 2007 pour revoir la chanteuse sous son véritable nom, Sa Ding Ding, avec un nouvel album Alive...
Rien qu'à voir la pochette du CD, on devait s'en douter, Sa Ding Ding a pété quelques câbles. On la savait déjà pas normal mais sur ce coup, la chanteuse semble s'en prendre à la religion bouddhique et à la culture tibétaine! Mama Tian Na en est la preuve. Le chant s'assimile assez aux prières langoureuses et pénibles et puis l'ambiance est mystique. On remarque tout de même que Sa Ding Ding n'a pas oublié l'électro et en sert de légère couche histoire de ne pas trop s'éloigner de ce qu'elle faisait au départ. Vraiment intéressant à écouter! C'est sans compter Alive qui est la meilleure et la plus travaillée des chansons de l'album. Toujours cette ambiance mystique reprenant une ambiance très hindou avec cette fois-ci un côté commercial plus prononcé. De plus, j'aime particulièrement comment Sa Ding Ding chante ce morceau. C'est naisillard mais ça s'accorde très bien avec la chanson, ce qui est assez étonnant au passage! Après les deux petites bombes qu'étaient Mama Tian Na et Alive, on passe à Holy Incense dans sa version tibétaine. Toujours cette influence de la culture asiatique mais elle est bien plus présente et euh… normale dirons-nous avec Holy Incense. La chanson est très calme et continue dans l'ambiance mystique. Ce qui me plaît aussi c'est cet homme qui chante. En général, les voix masculines ne me plaisent pas. Pas que celle-ci se révèle exceptionnelle, c'est juste que cet homme arrive à s'accorder avec l'ambiance de la chanson et c'est un très bon point! Une très belle ballade en somme! La prochaine, Oldster by Xilin River, se rapproche de très près à Holy Incense. Encore cette influence des cultures sauf qu'ici le chant de Sa Ding Ding est différent. Dans la première, il était doux, ici, elle monte plus haut et montre quelques défauts vocaux. Mais bizarrement, ça ne dérange pas du tout. Je dirais même que ça me plaît assez comme ça. La voix mode rocailleuse de Sa Ding Ding Digoudida (dédicace XD) est parfaite pour l’ambiance dégagée et les instruments utilisés. La plupart n’aimeront pas et jugeront qu’elle chante faux pourtant, c’est au chant que j’ai le plus accroché XD
La chanson qui suit, Tuo Luo Ni, est bien plus propre, plus abordable. C’est une chanson-évolution, une chanson qui se transforme au fur et à mesure du morceau. Au début, on a droit à un passage a capella, puis quelques percussions feront leur apparition. Ensuite, c’est un rythme plus R&B qui apparaît. Et puis, touche finale : on a droit à des cris tibétains en arrière plan ! Ce qui est bizarre par contre, c’est que le morceau a beau évoluer, il reste plat… Puis, on arrive à Lagu Lagu dont le début se constitue d'une genre de chorale d'enfant menée par un homme. Ca commence bizarrement quoi. Mais bon, ça devient une habitude avec notre petite Sa Ding Ding. Et ces samples seront exploités tout au long du morceau. Il n'empêche que Lagu Lagu est vraiment sympathique! Le refrain a quelque chose d'enjoueur qui donne envie de bouger. C'est une de mes pistes préférées je l'avoue. Une petite chanson comme ça de temps en temps, ça fait du bien. De la joie et de la bonne humeur avec toujours la voix pincée de Sa Ding Ding qui me fait bien rire XD Après cette petite note d'humour qui ne fera rire que moi, on a un morceau bien ennuyeux: Flickering with Blossoms. Que dire mis à part que c'est mortel ? Nan, pas mortel « Waw, c’est trop mortelifiant ! » Nan, mortel dans le sens on en meurt d’ennui. Et vous savez quoi? Je dirais que Flickering with Blossoms est la dernière piste. Parce que sur les trois qui restent, deux d'entre elles sont des chansons déjà présentes en début de CD mais dans une autre langue et que la dernière, Qin Shang, est encore plus ennuyeuse que Flickering with Blossoms. Bon, je l'accorde, elle est jolie, etc, etc. Mais c'est tout. Elle m'ennuie. Ca me suffit pour la déconseiller surtout après le début de l'album qui était si entraînant... En gros, vous vouliez une artiste un peu détraquée mais pas trop, vous l'avez trouvé! Sa Ding Ding est un peu fêlée du bulbe mais sa tendance à s'inspirer des cultures asiatiques est plus qu'intéressante. Même si ça fait assez commercial sur certains morceaux, le tout reste très original et plus qu'attrayant. A découvrir! Mais je préviens tout de suite, si vous aimez pas le côté bizarre de Sa Ding Ding ou sa voix stridente, c'est pas ma faute XD
Je conseille: Mama Tian Na, Alive, Holy Incense, Oldster by Xilin River et Lagu Lagu
Je déconseille: Flickering with Blossoms et Qin Shang
Note: 8/10
