Ashita Wa Haremasu you ni
d'Ataru Nakamura
Langue: Japonais
Genre: Pop/Rock, Enka, Pop
Format: Album
Date de sortie: 25 février 2009
Fiche de l'artiste: pas encore dispo



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Tracklist

01 Chigire Kumo
02 Taifuu Keihou
03 Sayonara wa Iwanai de
04 Hataraki Mono
05 Meinichi
06 Kaze Tachinu
07 Trunk Song
08 Ringo no Kawamuki
09 Kotonakare Shugi
10 Chewing Gum
11 Soba ni iru koto
12 Kodama


Mon Avis

En 2006, Ataru Nakamura est révélée via la maison de production avex trax. On ne savait rien de la jeune femme âgée d'alors 20 ans mis à part que depuis ses 14 ans, elle composait et chantait. Il faut dire qu'elle n'intéressait pas le public pour preuve, son premier single se positionna à la 155ème place. Son deuxième single devait suivre le même destin mais il réussit une prodigieuse remontée en passant de la 150è place à la 9è! Comment? En révélant qu'Ataru serait née homme et qu'elle aurait fait de la chirurgie. Mais laissons de côté les potins et vérifions si Ataru est une chanteuse ou un chanteur.


Quel homme ce Ataru Nakamura!
Il a franchement une voix extraordinaire ce Ataru Nakamura! Avec Chigire Kumo, on peut directement sentir la profondeur de celle-ci et imaginer ce qu'il peut faire quand il la pousse plus fort. De plus, l'ambiance et le chant un peu enka s'accorde parfaitement à sa manière de chanter. Que dire de plus? Il a du talent. La preuve avec Taifuu Keihou qui lui permet d'exploiter à fond ses dons vocaux. Une mélodie entraînante et une voix plus ténébreuse que jamais suffit à Taifuu Keihou pour être géniale. Surtout qu'on évite le gros problème de saturage qu'on rencontre très souvent chez les artistes japonais une fois qu'ils utilisent la batterie. Mais surtout quelle voix! Quel organe! Sur Sayonara wa Iwanai de, elle fait encore plus son effet avec ses refrains saccadés. Sur Hataraki Mono, on a encore droit à une performance vocale d'Ataru l'homme mais le morceau est un peu trop anecdotique et pas assez entraînant pour permettre d'apprécier pleinement la voix de notre chanteur. Tu deviens un peu guimauve, mon cher Ataru, à force de répéter "gomen" avec ta voix nasale!

Attends.. Je dirais plutôt... Androgyne?
Ouais, ouais mon petite. Quand tu deviens homme/femme, t'es encore plus excellente que lorsque t'es simplement un homme. Regardez moi cette merveille de Kaze Tachinu si vous ne me croyez pas. De femme pendant les couplets, elle passe à homme durant les refrains. La transformation est incroyable et puis elle y met tellement de puissance et de hargne que c'est dur de rester de marbre. Les transitions homme/femme sont tout aussi excellentes sur Kotonakare Shugi! Bien plus nombreuses, plus rapides et puis quel groove! Des saxophones, des trompettes, des guitares, de l'entrain quoi! Dans le domaine hermaphrodite, on a aussi Chewing Gum mais qui est beaucoup moins intéressante que les deux autres pistes. Un peu trop barbant mon chère. C'est là qu'on comprend qu'Ataru l'avait composée pour AAA. Etonnant?


Ataru serait vraiment... une femme??!
Il semblerait qu'avec son opération, Ataru ait acquis une voix plus féminine. On peut bien s'en rendre compte sur Meinichi, Soba ni iru koto et Kodama. Seulement vous savez quoi? Elle chante assez mal Ataru-femme. Pas mal comme Leah Dizon mais plutôt mal parce qu'elle assure pas sur les aigues. Et puis, elle est aussi passionnante que YUI quand elle devient femme. Après on a aussi Trunk Song et Ringo no Kawamuki qui sont beaucoup plus sympathiques. La première et son ambiance de saloon ainsi que la deuxième et son air de fête de foraine s'en tirent bien mieux. Mais la voix masculine d'Ataru aurait vraiment fait vivre les morceaux tandis que la féminine peut s'avérer irritante à certains moments. Enfin, c'est pas aussi inécoutable que du Aira Mitsuki alors on ira pas se plaindre non plus. Surtout que les chansons en tant quelles sont très conviviales, c'est l'essentiel.

En clair, Ataru Nakamura a beau avoir un corps de femme aujourd'hui, c'est avec sa voix d'homme qu'elle excelle. La première partie de l'album est excellente mais se dégrade au fur et à mesure qu'elle s'aventure dans les hautes notes aigues dédiées aux femmes. Allez ma brave, mon cher, c'est pas parce que t'as le corps d'une femme que tu dois chanter comme elles!

Note: 7/10

Voilà voilà, la semaine YANEKA commence! ^o^
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You're Free
de YANEKA
Langue: Japonais, Anglais, langage inventé
Genre: Japanese Bohemian Rock
Format: Album
Date de sortie: 25 juin 2008
Fiche de l'artiste: clik



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Tracklist

01 Passing Through
02 Free
03 Rajasthan Tanze
04 Solitude
05 Ambient
06 Seasons Diary
07 Black Coral


Mon Avis

YANEKA, ce nom doit vous dire quelque chose. Il faut dire que ces derniers mois, ils ont littéralement envahit la France en s'invitant à des premières parties de concert et à de multiples conventions françaises. A chaque fois, les reports sont positifs et le public semble apprécier la musique du groupe. Mais est-ce que cette excellence que l’on acclame apparaît aussi sur CD?

Quand ils se lancent dans la folk...
Passing Through est la seule interlude de l'album et elle introduit plutôt bien Free, une ballade dans laquelle Chiyako (la chanteuse) se déchaîne sur les "i". Si ça avait été une autre chanteuse, Free aurait été insupportable. Mais parce que Chiyako sait chanter et qu'elle n'en abuse pas, Free est une belle ballade folk et je défie quiconque osera me contredire. Néanmoins, ce n'est pas non plus la plus mémorable. Dans le meilleur, on retiendra plutôt Ambient à l’ambiance sereine et aux vocalises bien plus intéressantes de la part de notre chanteuse. Du rêve et du repos pour Ambient qui fait penser à de grands espaces un peu comme Dadawa qui nous faisait visiter le Tibet au travers de ses chansons. Notons aussi la présence d’une flûte traversière qui ajoute une petite touche celtique au morceau. C’était bien joué car elle s’accorde à l’esprit YANEKA et en même temps apporte encore plus d’évasion. Ambient est, en quelques mots, l’une des meilleures chansons de l'album. En dernier lieu, on a Seasons Diary qui ressemble assez à Free mis à part qu'on a laissé de côté les quelques cris stridents du refrain pour de lyrisme et je dois dire que je préfère comme ça.

De l'étrange et du tribal!
Solitude est l'un des morceaux les plus barges du groupe. Les effets de voix installent une ambiance malsaine et oppressante tandis que le refrain, un peu moins saturé, essayera de détendre l'atmosphère avec quelques envolées lyriques bien placées. Un univers lugubre pour cette piste qui porte bien son nom. On a aussi Rajasthan Tanze qui est très dynamique pour du YANEKA. Toujours très épuré mais pourtant la piste a un rythme assez intéressant sur lequel danser s'avère tout à fait envisageable. L'un des meilleurs morceaux du groupe. Dans l'excellent, on continue avec Black Coral. Elle figurait déjà sur leur premier album sauf que pour l'occasion, elle a été totalement réarrangée et on ne s'en plaindra pas. Sur Roots, leur premier album, elle possédait déjà une force mais sur You're Free, elle est dévastatrice. C'est avec Black Coral qu'on devine sans mal les influences ainsi que le patrimoine culturel du groupe. A écouter sans modération!

En conclusion, You're Free est un très bon album. Il s'est hissé sans trop de mal au niveau de Roots qui était très élevé. Après avoir écouté des pistes comme Rajasthan Tanze, Black Coral et Ambient, c'est normal de prier qu'un nouvel album sorte! C'est vrai que YANEKA possède un univers pas vraiment commercial pourtant avec un peu de bonne volonté, ce n'est pas dur de se laisser emporter. Seul regret avec You're Free: la maigre tracklist.

Note: 9/10

Waw, ça fait un bout de temps que j'ai pas posté. J'étais vraiment occupée ces deux dernières semaines avec un énorme boulot et j'ai pas pu m'investir dans mon blog.
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NEXT LEVEL
d'Ayumi Hamasaki
Langue: Japonais
Genre: Pop/Electro + Pop/Rock
Date de sortie: 25 mars 2009
Format: Album
Fiche de l'artiste: clik



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Tracklist

01 Bridge to the sky
02 NEXT LEVEL
03 Disco-munication
04 EnergizE
05 Sparkle
06 rollin'
07 GREEN
08 Load of the SHUGYO
09 identity
10 Rule
11 LOVE 'n' HATE
12 Pieces of SEVEN
13 Days
14 Curtain Call


Mon Avis

Après une dixième année de carrière et avec un titre pareil, tous pensaient qu'Ayumi Hamasaki allait passer à la vitesse supérieur. Le dernier single en date pouvait confirmer cette idée avec Sparkle, un morceau pop/électro, ce qui n'est pas très fréquent chez Ayumi. Une direction électro pour ce dixième opus ou alors un nouveau pétard mouillé?

La vague qui fait vomir
Pour commencer un album, rien de mieux qu'une interlude. Surtout une interlude bien pourrie avec quelques beats, des paroles sans sens, une voix à la Ami Suzuki et plein de bruits inutiles. Youpi! On le sent bien cet album! Surtout quand on écoute la première piste, NEXT LEVEL. Yes, du BLUE BIRD, du soleil et une voix « vibratoteuse »! Tout ce qu'on aime! Nan, sérieusement, elle stagne grave notre Ayumi. J'ai failli pleurer dans mon vomi, c'est pour dire. A quand du changement?

La vague qui fait espérer
Du changement? Il suffisait de demander. Disco-munication, si on oublie son titre hilarant, est sans doute un hommage aux Japanistas qui nous offre une rafale des plus beaux "vibratocles" de la star et c'est assez fun. Vient ensuite EnergizE qui a été piqué l'ambiance rétro de Driving de Koda Kumi ainsi que le détournement pop pas vraiment le bien venu. Ca reste très potable surtout que ça change mais je sais pas si le côté old-school un peu ringard était voulu ou alors involontaire... Pas grave, parce qu'on arrive à Sparkle. Quand Ayumi se met à l'électro, ça ne peut donner que du bon. On l'avait déjà vu s'engager dans cette voie avec until that Day et on ne peut que se réjouir de la revoir basculer dans ce genre! La meilleure d’Ayumi depuis Mirrorcle World il y a un an! On continue dans l'électro avec rollin' mais on ne continue pas spécialement dans le bon. Les débuts façon Marionette aurait pu être réjouissant et aboutir à quelque chose d'un peu glauque comme alterna mais fallait pas rêver. En fait, au départ, rollin' était une chanson composée pour Aira Mitsuki. Mais même elle a jugé qu'elle était trop pourrie pour elle alors on l'a refilée à Ayumi. Vous voyez le niveau? Puis, on a un petit canard qui se promenait sur la tracklist. Ben oui, après 3,5 morceaux (une interlude n'est pas un morceau pour moi) qui sonnait franchement électro, on a une sorte de ballade pop/rock. Le début est franchement réjouissant. Ayumi s'imprégnerait-elle enfin de sa culture, comme elle l'avait fait pour theme of a nation 03? Que nenni!! Fallait pas y croire. GREEN reste au final qu'une ballade aux influences asiatiques qui sonne comme une vilain petit canard après les quelques chansons électro. Nan mais c’est vrai. Imaginez un canard traversant une autoroute. Combien de chance qu'il s'en sorte?

La vague qui fait bouger
Après avoir oublié le choix douteux de mettre GREEN après trois chansons électro, on passe à Load of SHUGYO, une autre de ces interludes inutiles, vous voyez? Néanmoins, elle offre un bon aperçu de ce qui va suivre. Si on oublie le son pourri qui fait mal aux oreilles, Load of SHUGYO nous aura mis en condition pour la petite bombe qu'est identity. Une piste pop/rock plutôt bien foutue et qui fera sûrement renaître la flamme presque éteinte de l'auditeur. En fait, s'il me fallait une comparaison, je dirais que c'est un (don't) leave me alone de meilleure qualité, bien plus abouti, bien plus violent et beaucoup moins mou. Bref, tout ce qui manquait à (don't) leave me alone pour être un bon tube. Il me tarde de voir ce qu'elle a à donner en live! Viens ensuite Rule. Après avoir entre-aperçu quelques étincelles, on reste un rien déçu par Rule qui est le stéréotype de la piste "rock qui déchire tout". Un remake d'About You et de GAME... en moins bien. Beaucoup moins bien. Néanmoins, Rule reste sympathique pour celui qui n'a pas l'habitude d'écouter Ayumi. Celui qui connaît ses chansons par cœur, lui, sera franchement blasé, lassé, ennuyé. Heureusement que LOVE 'n' HATE sera là pour le consoler. A l'image de TABOO de Koda Kumi (encore celle-là?!), LOVE 'n' HATE se trouve être une sorte de R&B japonais. Oui, insistons sur japonais. Donc, du R&B japonais agrémenté de guitares électriques pour des refrains plus tranchants qui ont un air de My Name de BoA. Bref, c'est pas mal du tout. Une deuxième écoute ne sera pas refusé par ailleurs.

La vague qui endort
Après s’être dépensé en bougeant, il faut toujours faire une petite sieste. Une interlude de HAL pour vous aider? Sauf que cette fois-ci, le maaagnifique groupe plein d'originalité débordante débordant de toute part d'un talent débordant à voulu faire dans l'original. Non, n'y croyez pas trop. C'est juste qu'ils ont utilisé leur synthé qu’on connaît si bien durant la première minute avant de le remplace par une guitare électrique qui sature le morceau. Vous imaginiez quoi, sérieusement?... Soit. Et voilà! On se quitte ici! Quoi il reste deux morceaux? J'ai dû m'endormir et pas y faire attention... Ben oui, Days est franchement ennuyeuse et c'est pas Curtain Call qui ira nous réveiller. Je l'ai écouté trois fois, je la retiens toujours pas. Je me souviens, vibrato, piano pourri, chœur en conserve et puis, trou noir. Plus rien.

En conclusion, NEXT LEVEL était décevant dans son ensemble. Même si on a quelques bonnes chansons comme Sparkle, LOVE 'n' HATE et aussi identity, on a aussi beaucoup de remplissage avec déjà 4 interludes. Les chansons sorties en single n'étaient pas vraiment satisfaisantes et les inédites pas spécialement excellentes. NEXT LEVEL, c'est un bien grand mot. D'accord, Ayumi est passé à un style différent sur plusieurs chansons mais ce n'était pas encore le niveau supérieur. On dira que cette année ne fut pas celle d’Ayumi, on fermera les yeux sur les pistes franchement passables et on priera pour qu’elle se ressaisisse. Par la même occasion, prions que le retour de YUI n’est qu’un sale poisson d’avril.

Note: 5/10

Je mets trop rarement mon blog à jour ces derniers temps. C’est à cause de mes travaux de fin d’étude qui me prennent un temps fouuuu! Le pire, c’est que j’ai les idées et les articles. Il me manque seulement du temps. Mais dès que les vacances commencent, dans 10 jours, je serai plus présente!
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KOKIA ∞ AKIKO ~balance~
de KOKIA
Langue: Japonais + Anglais
Genre: Folk
Date de sortie: 18 mars 2009
Format: Album
Fiche de l'artiste: clik



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Tracklist

01 Hana Utage
02 Usumomo-iro no Kisetsu
03 +sing
04 douke
05 usaghi
06 Yoake ~rebirth
07 GEMATRIA
08 Hoshizuku no Vocalise
09 life goes on
10 senka no hana
11 Kono Mune no Kurushimi ga Itai Hodo ni Ikite
12 INFINITY


Mon Avis

Pour disons clôturer ce 10ème année de carrière, KOKIA a voulu frapper fort en proposant de sortir deux opus à concept le même jour. Assez chaud surtout que l'année 2008 fut chargé pour elle. Un single, un album, deux mini-albums, c'est pas rien pour notre KOKIA. Il faut quand même noter que pour finir, son projet fut limité car seul un des deux albums a eut sa place dans les rayons des magasins. Mais l'important n'est certainement pas le déroulement de la promotion de KOKIA mais plutôt du contenu des galettes. Alors, a-t-elle complètement foiré son projet ou est-ce que notre petite KOKIA possèderait plus d'un tour dans son sac?

Comme quoi, le filon KOKIA n'est pas encore à sec!
Dans les bonnes, l'une des premières qui me vient à l'esprit est Hana Utage. Assez différente des ballades que KOKIA a pu offrir jusqu'à aujourd'hui, Hana Utage s'en sort uniquement grâce à ses arrangements. Même si parfois ils sonnent pas tout à fait authentique, le résultat est satisfaisant et fait penser à Everlasting sur The VOICE. Pas mauvais du tout et même plutôt bien. On a aussi Douke qui sort facilement du lot (ce qui n'est pas franchement compliqué). Notons que Douke retient suffisamment l'attention pour que les 6 minutes qui constituent le morceau passent relativement vite. Pas bien originale même si le refrain emporte l’auditeur avec lui. Beaucoup plus surprenante que les deux autres, usaghi ne semble pas avoir d'homologue dans la discographie de KOKIA. Composition et arrangements peu communs chez l'artiste même si on n’a pas de réel changement dans la chanson ce qui peut être vite saoulant. Dans le surprenant et néanmoins prenant, retenons plutôt GEMATRIA. Originale et plutôt barrée, c'est la petite surprise sur cet opus qui s'avérait trop vite-fait bien-fait.

Mouais c'est bien mais quand même...
Je dirais qu'Hoshizuku no Vocalise mérite sa place dans cette catégorie. Bien qu'elle soit jolie, que KOKIA ait assuré côté chant et blablabla, il faut quand même dire que c'est Ave Maria bis. Sauf qu'Ave Maria contenait un peu de parole et était par conséquent moins ennuyeuse et surtout moins pompeuse. Mais quand même, c'est bien beau et bien chanté. J'aimerais aussi citer life goes on ici. Même si elle n'a pas grand chose par rapport aux autres, elle reste tout de même sympathique et un mini chouia plus soignée que les autres. Et puis, l'anglais ne va pas si mal que ça à la chanteuse. Gardons aussi, tant qu'on y est, Yoake ~rebirth~. Les quelques notes électro au début ne sont pas trop désagréables et laissaient présager du plus ou moins bon. Seul problème, on se rappelle très vite que quand on doit faire une cinquantaine chansons en un an, on n’a pas forcément le temps de s'attarder sur tous les morceaux...

Elle se fout de nous cette KOKIA
Le reste est à jeter. Ca résume le reste de l’album. Il faut qu'il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. +sing est un remake moins bon que Say Hi! tandis Usumomo-iro no Kisetsu, Kono Mune no Kurushimi ga Itai Hodo ni Ikite et Senka no Hana sont d’un ennui pareil à celui engendrer par la daube de Christmas gift. Sans parler d'INFINITY qui porte bien son nom. Pas infini, beauté infinie. Plutôt infini, berceuse infinie.

En quelques mots, KOKIA ∞ AKIKO ~balance~ est un album en demi-teinte. De bonnes chansons et d'autres dont on se serait passer. Comme quoi, sortir autant d'albums en si peu de temps n'est pas forcément bon pour KOKIA. Elle ferait mieux de se reposer un peu, de prendre son temps et peut-être qu'elle arrivera à faire un album sans piste de remplissage à la manière piano-voix ou guitare acoustique-voix qui deviennent vraiment gerbantes. Et puis surtout, qu'elle oublie son synthé, cet outil de torture ayant fait ses preuves sur l’album parallèle AKIKO ∞ KOKIA ~balance~! On ne s'en portera que mieux! Allez, KOKIA n’est pas morte GEMATRIA en est la preuve. Allez, KOKIA peut utiliser sa guitare sans nous faire dormir Douke en est la preuve. Allez, allez ma KOKIA! Ferme-la quelques mois et reviens-nous en pleine forme!
Tiens au fait, j'ai pas compris son projet de "KOKIA déteint sur moi" qui a donné naissance à ses deux albums à concepts. Ca voulait rien dire ou...

Note: 6.5/10

Lacrimosa
de Kalafina
Langue: Japonais
Genre: Ballade
Date de sortie: 4 mars 2009
Format: Single
Fiche de l'artiste: pas encore dispo



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Tracklist

01 Lacrimosa
02 Gloria
03 Lacrimosa "instrumental"


Mon Avis

 Kalafina est le nouveau groupe de Yuki Kajiura, compositrice de talent qu'on connaît pour ses nombreux génériques et qui était déjà au commande de See-Saw et Fictionjunction YUUKA. Ce single, qui est leur 4ème, est sortit le même jour que leur premier album. Alors, est-ce que Lacrimosa aura été laissé de côté au profit de Seventh Heaven, l’album?

Au programme, que de bonnes surprises! Bien que le contenu du single soit assez maigre, Yuki Kajiura et ses chanteuses signent de très bonnes chansons. La première, Lacrimosa, est empreinte par la marque de celle-ci aussi bien dans la composition avec ses montées et descentes si chères à notre Yuki que dans les arrangements qui s'accordent à la perfection avec la voix des chanteuses. Une vraie réussite pleine d'intensité et sans temps mort. La face B est tout aussi excellente. En général, les artistes ont tendance à prendre les faces B à la légère. Or, ici, c'est le contraire. Gloria est certainement mieux que Lacrimosa qui était déjà parfaite. On remarque encore la patte de Yuki et, en général, quand celle-ci compose de la musique presque acoustique, c'est rare que ce soit du gâchis. Pas d'exception pour Lacrimosa, qui du début à la fin est parfaitement harmonieuse. Le point fort de la piste est sans aucun doute cette homogénéité qui règne dans les voix qui se confondent presque avec les instruments. A certains moments, on pourrait même croire qu'il n'y a qu'une chanteuse tellement le rendu est cohérent. Rien à redire à propos du contenu du CD.
Par contre, le clip est un peu moins bon que la chanson. Les costumes et les décors (ainsi que les 3 chanteuses) ont beau être splendides, on s'ennuie ferme avec le clip de Lacrimosa et comme devant tous les autres clips du groupe d’ailleurs. C'est dommage que tout soit trop statique et pas assez réfléchi pour capter le spectateur. Si le clip avait eu une once d'histoire, de sens ou même d'animation, ça aurait suffit car la chanson aurait fait le reste. En attendant, c'est loin d'être inoubliable et il faudra (encore) se contenter d'écouter Kalafina.

Au final, Lacrimosa est un très bon single. A la hauteur du précédent, Fairytale, on est désormais sûr que Yuki Kajiura n'a pas lésiné pour rendre ce groupe envoûtant et attractif. Même si le clip laisse comme un goût amer dans la bouche, les deux chansons sont assez réussies pour rattraper cette fausse note. Et elles la rattrapent tellement bien qu'on aura tendance à oublier ce clip un peu trop décevant pour se rappeler des deux excellentes chansons qui constituent le single. Quoi qu'il en soit, Kalafina est un groupe à écouter et à réécouter sans jamais s'arrêter!

Je conseille: Lacrimosa et Gloria
Je déconseille: Le clip qui est un peu trop ennuyeux.

Note: 9/10