Jeudi 19 février 2009 à 18:37

Pour aller avec mon article sur "Le journal de Ma Yan", je vous fais part d'un documentaire très intéressant sur la Chine. C'était pas prévu mais pourquoi pas, je l'ai vraiment beaucoup aimé.
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La Chine s'éveille : doit-on trembler?
(Un oeil sur la planète)

Partie 1



Je vous encourage à regarder ce documentaire qui montre tout ce qu'on peut penser de la Chine. Il permet aussi d'en savoir plus sur les conditions de vie dans le pays. Vraiment très instructif!

Partie 2
Partie 3
Partie 4

Partie 5

Partie 6


Pour info inutile, dans le documentaire, j'ai reconnu A Love Before Time de Coco Lee et Sister Drum de Dadawa qui passe plusieurs fois vers la fin. Comme quoi, elle est partout XD

Dimanche 20 juillet 2008 à 11:21

Il s'agit en fait d'une réédition d'un de mes vieux articles complètement nuls XD Je l'ai complété étant donné qu'auparavant je n'avais que la légende et qu'on s'en fout un peu XD Donc, si vous avez une impression de déjà-lu (XD), c'est normal ^^ Ou en tout cas pour les gens qui me suivent depuis plus d'un an XD
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Tanabata


Qu'est-ce que c'est?

La tanabata est la fête des étoiles qui se déroule la 7ème nuit du 7ème mois du calendrier luni-solaire. Chaque année, deux comètes, Orihime et Hikoboshi, se rencontrent au-dessus du Japon et créent une pluie d'étoile filante. A cette occasion, on organise des festivals pour se remémorer une vieille légende. Bien que la fête soit moins courante qu'auparavant, elle représente toujours la réalisation des souhaits chez les Japonais.



La légende

Tentei, l'empereur céleste avait 7 filles dont la plus jeune, experte en tissage, était surnommée la Tisserande. Lasse de la vie au ciel, elle descendit sur la Terre. Alors, elle rencontra le Bouvier et tomba amoureuse de lui. Ils se marièrent donc mais sans l'accord et le consentement du père de la Tisserande. De cette union naquirent une fille et un garçon. Lorsque l'empereur céleste l'apprit, il devint fou de rage et envoya un génie pour ramener sa fille auprès de lui. Ramenée chez elle, la princesse pleura sa douleur sans cesser. De son côté, le Bouvier prit ses enfants et se mit à la recherche de son épouse. Mais au moment des retrouvailles, la mère de l'épouse, d'un geste, fit naître une rivière tellement immense et enragée qu'il fut impossible à l'homme de la traverser. La Tisserande ne cessa de pleurer. Pris de pitié, le père décida que la septième nuit du septième mois lunaire, les époux pourrait se rencontrer.

Comment est-ce fêter?

Pour l'occasion, on accroche des décorations dans la ville. Chacune d'elle a un sens. On a par exemple le tanzaku qui est un bout de papier que l'on accroche au bambou et sur lequel on écrit un souhait se rapportant aux études. La chaîne de grue en origami (orizuru) garde sa famille en sécurité, donne la santé et une longue vie, etc. Bref, la fête prend des allures de superstitions et même de religion. Aussi, lors de la tanabata, on lance un immense feu d'artifice (hanabi) mais qui, contrairement en Occident, est minutieusement préparé et orchestré comme un spectacle. Et c'est un métier de s'occuper de ça. Autre chose, lors des festivals, il y a quelques stands où vous pourrez par exemple attraper des poissons rouges avec un genre de palette et les mettre dans un bocal (voir image)


Le festival de Sendai

Réputé pour être le plus impressionnant et le plus grand, la préfecture prépare cet évènement depuis l'ère Edo (1603-1868). Mais depuis la restauration de Meiji (1862-1869), la fête perd de son ampleur jusqu'à disparaître complètement durant la crise économique de 1929. De plus, après la crise économique, vous le savez tous, est arrivé la seconde guerre mondiale (1939-1945). Ce n'est qu'en 1946 qu'on a pu assister au festival de Sendai. En 1947, l'empereur fait honneur à la ville en s'invitant à ce festival où on avait accroché 5000 décorations. Grâce à sa venue, ce festival est devenu un des plus grands festivals estivaux dans la région de Tohoku et devint une grande attraction touristique.

Mardi 13 mai 2008 à 18:00

Après une semaine d'absence, me revoilà! Débarasser de moi? Jamais! Ilva falloir se serrer la ceinture pour la semaine qui vient car je ne poste qu'un article. Il m'a vraiment pris pas mal de temps et je vous avouerais aussi qu'en réalité, c'est un devoir XD Mais comme j'ai dû marcher sur des têtes pour avoir ce sujet et qu'il se rapporte au Japon, je me suis dit que je pouvais le poster. Surtout que j'ai gardé ma structure habituelle. Soit, lisez bien!
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Hiroshima et Nagasaki

Contexte

Lors de la deuxième guerre mondiale, on pouvait retrouver d'un côté, les Alliés avec entre autre les Etats-Unis, la France, la Russie et la Belgique. De l'autre, l'Axe avec parmi d'autres l'Allemagne et le Japon. Après l'attaque du Pearl Harbor en 1941, les Etats-Unis rentrent en guerre et le président de l'époque, Roosevelt, crée un nouveau projet baptisé "Manhattan" qui sera dirigé par Robert Oppenheimer. Le but de cette initiative était de fabriquer une arme qui mettra fin à cette deuxième guerre mondiale. Les années passèrent et en 1945, la guerre s'achève petit à petit. D'ailleurs, le 8 mai de cette année, l'Allemagne donne sa reddition et le Reich qui avait à sa tête Hitler s'effondre. Aussi, en 1945, l'arme qui devait aboutir du "Projet Manhattan" est prête. Il s'agit d'une bombe atomique ou plutôt de trois bombes. Little Boy, Gadget et Fat Man sont leurs noms de code. La première était à l'uranium tandis que les deux autres étaient constituées de plutonium. Gadget était un essai et fut lancé du haut d'une tour dans un désert au Nouveau-Mexique. Après une réussite totale, on déclare que Little Boy et Fat Man seront larguées. Mais voilà, alors que les bombes étaient prévues pour l'Allemagne, celle-ci a capitulé et la guerre n'est toujours pas terminée. D'ailleurs, on dit qu'elle ne sera pas terminée avant 1946 à cette allure. De plus, l'URSS, qui voulait s'étendre en Extrême-Orient, entre en guerre contre le Japon et prépare une attaque contre les Japonais, en Mandchourie, territoire annexé par ces derniers à l'époque. Aussi, pour éviter le plus de pertes humaines, on préfère attaquer le Japon avant qu'il n'attaque. Voilà pourquoi, le 26 juillet, les Etats-Unis lancent un ultimatum : la reddition ou la destruction totale du pays. N'écoutant pas la menace, le Japon ne se rend pas. Little Boy sera lancé le 6 août sur Hiroshima et Fat Man tombera sur Nagasaki le 9 août 1945, soit trois jours plus tard... Ce n'est qu'après cette double tragédie que l'empereur accepta de se rendre.


Les "auteurs" de la bombe

On pourrait trouver une liste incroyable concernant les accusés. On devrait dire que les sciences sont coupables à cause de toutes ces découvertes notamment en ce qu'il s'agit de la radioactivité. On pourrait aussi accuser ce fameux "Projet Manhattan" qui visait à trouver une nouvelle arme pour désarmer l'ennemi tout comme on pourrait montrer du doigt la Belgique. En effet, 75% de l'uranium qui servit à amorcer Little Boy, la bombe lancée sur Hiroshima, fut fournit par la Belgique. L'uranium avait été extrait de mines au Katanga, au Congo, pays qui appartenait encore à l'état belge. Et c'est un homme, Edgar Sengier, qui possédait ce minerai désormais précieux. Après un contrat, il livra l'uranium aux Américains et signa en même temps pour la création d'une arme destructrice.


Quelques heures avant le largage

Nous sommes le 6 août 1945 et après quelques journées de mauvais temps, on annonce une météo favorable à Hiroshima. Le moment idéal pour lancer une bombe... La première, Little Boy devait tomber sur Hiroshima depuis un avion, l'Engola Gay. A son bord, on retrouve deux hommes dont la tâche était délicate : ils devaient larguer la bombe et s'éloigner le plus vite possible pour éviter de finir comme les habitants d'Hiroshima. Et à 8h15, Little Boy est larguée en plein vol et est accroché à un parachute histoire de permettre à l'Engola Gay de s'éloigner. A peine 51 secondes pour quitter la zone. Depuis la terre, on entend un sifflement semblable à celui d'un avion. Rien de bien inquiétant étant donné qu'on en entend très souvent. Puis, d'un coup, un éclair blanc et aveuglant déchire le ciel. Un immense nuage de fumée semblable à un champignon se dessine et là où, il y a quelques secondes, les passagers de l'Engola Gay voyaient toute une préfecture, ils ne distinguaient plus qu'un champ de ruine au milieu de feu et de cendre...
Après cet évènement, aux Etats-Unis, une déclaration présidentielle annonce que si le Japon ne veut toujours pas se rendre, il devra faire face à une nouvelle terreur qui descendra du ciel. Au Japon, par contre, on préfère taire cet évènement. Certes la rumeur courait mais le gouvernement dira qu'il ne s'agit que de "dégâts considérables". En clair, le gouvernement préfère nier et atténuer la situation sans se rendre compte qu'il n'y avait pas qu'une seule bombe et sans prendre au sérieux les déclarations du président. Bref, en ne réalisant pas ce qu'il peut encore se passer, le gouvernement japonais a accepté la destruction de Nagasaki.
Normalement prévue pour le 11 août, Fat Man sera lâchée le 9 août à cause de problèmes météorologiques. Trois cibles sont alors proposées. Premièrement, on retrouve Niigata mais étant donné que la cité était bien trop loin et qu'il fallait traverser tout le Japon pour l'atteindre, on la laissa de côté. Deuxièmement, on trouvait Nagasaki qui était une des villes les plus industrialisées du Japon. Mais, contrairement à Hiroshima, la ville avait déjà été bombardée plusieurs fois et on n'aurait pas pu voir les dégâts qu'une bombe au plutonium était capable de faire. Du coup, on décida de prendre la troisième possibilité à savoir Kokura tout aussi industrialisé que Nagasaki.
Mais suite à de nombreux problèmes techniques et à ces énormes nuages qui obstruaient la vue, le "Bock's car", l'avion qui transportait Fat Man, ne put lancer cette dernière sur Kokura. Mais comme il fallait bien la lancer, on choisit la deuxième cible possible : Nagasaki. C'est alors qu'au sol, on entend une alarme retentir à 7h45. Mais étant donné les multiples alertes, les habitants n'y prennent pas garde. Soudain, une deuxième alerte retendit. Là encore, seuls quelques personnes iront dans les abris. Et de la même manière qu'à Hiroshima, un sifflement, une déchirure et un champignon teinté de couleurs pourpres, jaunes et vertes s'élèva dans le ciel.


Les ravages de la bombe et bilan humain

Pour Hiroshima, plus de la moitié des bâtiments finiront brûlés ou partiellement détruit et ce dans un rayon de trois kilomètres! D'ailleurs, à 16 kilomètres de l'épicentre (endroit précis où la bombe est tombée), on devait s'attendre à avoir des vitres brisées.
A Nagasaki, on observa le même résultat bien que la ville fut plus épargnée qu'Hiroshima car les vents de cette dernière étaient bien plus fort.
Mais dans les deux cas, les corps étaient brûlés, déchiquetés et dans le témoignage des survivants, on disait même qu'ils étaient décharnés, qu'on avait la peau en lambeaux comme si on eut été épluché. Les hommes marchaient dans les rues les bras en avant tel des zombis à la recherche d'un endroit où ils auraient pu être soigner. Au final, sur les 350 000 habitants d'Hiroshima, 70 000 mouront avec l'onde de choc, 210 000 seront brûlés tandis que les autres ne seront "que" irradiés. Même encore aujourd'hui ces personnes souffrent car elles sont victimes de discrimination et tombent dans une marginalisation totale. En effet, ces rescapés sont rejetés car en ayant été touché par des retombées radioactives, ils présentaient parfois des anomalies physiques ou mentales. Et si ça ne se voyait pas, on craignait tout de même que les générations suivantes ne soient touchées par ces déformations. Aussi, comme auparavant le mariage arrangé était fort appliqué, ces rescapés restaient seuls toute leur vie. Ils sont aussi marginalisés car dans une société comme le Japon, on ne laisse pas la place à l'individualisation. Aussi, les témoignages sont très peu nombreux et la plupart des survivants finissent dans l'oubli total aussi bien dans les mémoires que dans les documents officiaux qui ne les recensent pas. Ces personnes, nommées "hibakusha", n'ont pas eu le privilège de vivre normalement et ce n'est qu'en 1994 que l'Etat vient en aide à ces personnes en leur versant une indemnisation s'élevant à 100 000 yens (plus ou moins 630€)...

Samedi 26 avril 2008 à 10:31

Déjà désolé pour toute cette semaine d'absence mais je n'avais préparé aucun article et je déteste poster en semaine. Donc, je rattrape mon retard en proposant cette semaine 2 articles sur le Japon, 2 sur la musique et une nouvelle musique de fond.
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Le pachinko


Qu'est-ce que c'est?

On pourrait associer le pachinko à un mélange entre un pinball et une machine à sous. Ces machines verticales sont entreposées dans des salles réservées équipées d'une centaine de machine. Celles-ci sont disposées en rangées très étroites  où l'on est presque dos-à-dos avec le joueur derrière soi. L'ambiance dans ces salles est très particulière. Entre musique électronique et billes qui tombent sans cesse, il y a de quoi avoir des maux de tête. On arrive presque à considérer ces salles comme des casinos tant il y a des similitudes.



Comment on y joue?

Au départ, il faut, comme dans toute bonne salle de jeu, échanger de l'argent contre des billes (ou des cartes mais ce cas-ci est moins général). Pour une bille, on paie plus ou moins 4 yens, ce qui fait environ 0.03€ Pas grand chose à voir comme ça. Seulement, le jeu nécessite une grande quantité de billes. Aussi, pour 1000 yens (250 billes, 6.27€), le jeu se terminera très vite...
Les règles sont assez simples. Il faut insérer les billes dans un réservoir dans le bas de la machine et propulser celles-ci. Elles atterriront sur un plateau vertical avant d'être diriger par de petits clous dans tel ou tel petit trou activant (ou non) des bonus. La plupart des pachinko sont aussi munie d'un jackpot. Donc, lorsqu'une bille tombe dans certain trou, elle active le jackpot. Ensuite, la chance vous donnera ou non 3 symboles identiques ainsi qu'une avalanche de billes. Après que la folie du jeu sera passée, vous pourrez échanger vos gains contre des lots dans le pachinko.


Un succès?

Le pachinko a eut son heure de gloire, son âge d'or et ce dans la fin des années 80, début des années 90. Pour exemple, Nakajima Kenkichi, qui occupe 30% du marché avec ses machines, a été déclaré "Homme le plus riche du pays" en 1989 et élu 11ème homme le plus riche dans le monde en 1991! C'est durant cette période que le jeu réussit à conquérir le monde avec l'apparition de machines aux Etats-Unis. Ce n'est qu'à la fin des années 90 que le jeu pris moins d'ampleur tout en restant une valeur sûre du Japon car, de nos jours, il continue son invasion en passant par le net ainsi que par les téléphones portables qui proposent des jeux en ligne. De plus, un japonais sur 4 y jouerait régulièrement! D'ailleurs, le pachinko a le 3ème plus gros chiffre d'affaire dans l'économie des loisirs juste derrière les restaurants et le tourisme.


Légal?

En soit, le jeu n'a rien d'illégal. A partir du moment où les billes sont échangées contre des lots, la loi ne peut rien dire. Le problème, c'est qu'on dit souvent que les salles de pachinko sont étroitement liées aux yakuza. Malgré que la loi japonaise interdit les jeux d'argents, il existe tout de même un moyen d'échanger ses gains contre des billets. Si on a de bonnes relations avec les gestionnaires des salles, on peut retirer des prix spéciaux et les échanger en dehors de la salle et ce contre de l'argent. On aurait tendance à dire que c'est risqué bien qu'il n'y ait jamais eu d'arrestation.

Samedi 19 avril 2008 à 18:45

I'm back my friends! ^o^ J'étais déjà de retour hier mais j'étais crevée ^^" Faut dire qu'au lieu de prendre 2h pour le retour, on s'est tapé 4h30 O_O J'en avais marre XD Du coup, j'ai fait que dormir et écouter mon mp3 mais dormir surtout XD Bref, voici l'article que j'avais promis ^^ En fait, je l'avais posté l'année passée mais j'ai ajouté beaucoup de modifications et d'informations. Vu cette amélioration, je l'ai recommencé depuis le début ^^
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Hanami

Qu'est-ce que c'est?

L'o-hamani (ou hanami) désigne la fleuraison des fleurs de cerisier (sakura no hana) qui a lieu tous les ans au Japon vers la fin mars jusque fin avril. Ces fleurs, annonciatrices de l'arrivée du printemps, préoccupent plus d'un Japonais. D'ailleurs, cet évènement a tendance à faire la une des médias nationaux. Les premiers arbres qui fleurissent sont toujours dans la région d'Hokkaido, l'île la plus au Nord qui constitue le Japon. Après quoi, les arbres au sud finissent par suivre ce qui attire toujours l'attention des habitants de l'archipel.


Histoire

Cette coutume de regarder les cerisiers en fleur fut importé de la Chine durant l'ère Nara (710-79) et au début ce privilège était surtout accordé à l'aristocratie. Ce n'est que durant l'ère Edo que la fête devint populaire avant de devenir une tradition nationale.


Que fait-on ces jours-là?

Ces quelques jours permettaient (et permettent encore aujourd'hui) de laisser les Japonais se reposer et de se détendre à regarder les fleurs s'épanouir. D'ailleurs, dans certaines régions, la fête prenait une ampleur religieuse car la fleuraison permettait de prédire comment serait les prochaines récoltes. De nos jours, la fête permet surtout de décompresser. En effet, étant donné les durs conditions de travail là-bas, ces quelques jours permettent aux salariés et aux étudiants de souffler un peu, de boire, de discuter, bref de s'amuser. Et lors de ces jours-là, les parcs sont bondés!


Impact sur la musique

Cette fête a un véritable poids sur la musique japonaise. Durant cette période, la plupart des chanteurs écrivent des chansons sur le thème des cerisiers, du printemps et des symboles que la fête implique. Un peu comme les chansons de Noël, les "sakura songs" naissent toujours en cette période de l'année. En bref, l'hanami peut avoir un certain côté commercial...

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