GUILTY
d'Ayumi Hamasaki
Langue: Japonais
Genre: Pop/Rock + Pop
Date de sortie: 1er janvier 2008
Format: Album
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01. Mirror
02. (don't) leave me alone
03. talkin' 2 myself
04. Decision
05. GUILTY
06. fated
07. Together When...
08. Marionette -prelude-
09. Marionette
10. The Judgement Day
11. MY ALL
12. glitter
13. reBiRTH
14. untitled ~for her~
Mon Avis
GUILTY devait marqué d'une pierre blanche le commencement de l'année d'anniversaire des 10 ans de carrière d'Ayumi Hamasaki (trouvez les compléments du nom dans cette phrase XD). En effet, en 2008, cela fait 10 ans qu'Ayumi s'est lancée hasardeusement dans une carrière de chanteuse. Pendant 10 ans, on prévoyait sa retombé dans l'anonymat et pendant 10 ans, elle a prouvé le contraire. Car c'est vrai qu'après 10 ans de carrière, vendre un album à 560.000 exemplaires, c'est quand même pas mauvais du tout! Car, oui, GUILTY s'est vendu 560.000 fois. Seulement, il n'a pas atteint la première place qu'on lui avait destiné car il se l'est fait chiper par 5296 de KOBUKURO. Mais bon, ce n'est pas ça le plus important car 10 ans, ça se fête, et qu'on espère beaucoup de ce nouvel album!
En premier lieu, on a Mirror qui est l'une des meilleures interludes d'Ayumi Hamasaki avec Not Yet. Les couplets se répètent tel une marche militaire, le refrain se veut bruyant et emporté par des guitares électriques puis la chanson retombe comme un soufflet sur une dernière partie beaucoup plus douce. Une merveille que tout le monde aurait voulu en tant que "full-song". Ce sera chose faite étant donné que quelques mois plus tard, Mirrorcle World deviendra la version longue de Mirror! Si la chanson a été reprise, c'est que forcément elle valait quelque chose, non? Ensuite, c'est (don't) leave me alone. Pas mauvaise mais un peu trop identique aux autres productions pop/rock d'Ayumi. C'est vrai qu'ici elle chante de façon inhabituelle durant les refrains en mâchant la moitié de ses mots mais ça ne suffit pas à rendre (don't) leave me alone inoubliable. Puis, au tour de talkin' 2 myself qui elle aussi est de la pop/rock. Mais alors que le refrain de (don't) leave me alone est assez plat, celui de talkin' 2 myself est plus détonnant. Même si on retrouve la structure de base d'une chanson, talkin' 2 myself est énergique et c'est sans aucun doute là que se situe sa force! Puis, paru sur le même single que la piste précédente, Decision. Encore un peu différente des deux autres vu que Decision a été taillée pour le live. Il suffit de voir le clip pour s'en rendre compte. En effet, durant toute la chanson, on voit Ayumi derrière son micro chauffer l'ambiance dans une salle. Donc, si sur CD ça ne donne pas le meilleur des effets, on comprend pourquoi. On continue dans le domaine pop/rock avec GUILTY qui a des airs de kiss o' kill qui a des airs de (miss) understood qui a des airs de HAPPY ENDING qui a des airs de Memorial Address (XD) Toutes du même compositeur, Tetsuya Yukumi, qui semble reprendre la même recette. Seulement, il ne la réussit pas toujours. Soit c'est génial et parfait soit c'est mal foutu et à passer. GUILTY se situe dans la deuxième catégorie. On a voulu faire trop sombre, ça marche pas. C'est trop lourd et saturé au niveau du son. Aussi, c'est beaucoup trop plat. En concert, ça devrait mieux donner mais sur CD, il vaut mieux passer. Puis, on a fated. Ballade pop/rock pas exceptionnelle mais qui pourtant possède son charme. En effet, on ne me le fera plus dire mais les choses importantes dans une ballade sont émotion et puissance. Emotion, rien à redire. Ayumi a toujours réussi à faire passer ça notamment parce qu'elle s'inspire de sa vie ou parce qu'elle rentre très bien dans ses chansons. La mélancolie est très bien retranscrite avec fated donc un bon point! Ici, on a une puissance maîtrisée. En fait, Ayumi monte à certain moment et redescend immédiatement et cela donne du volume à la chanson. Pas vraiment la puissance d'une ballade gospel mais des moments frissonnants, ça oui. Encore une ballade avec Together When... Seulement, pour l'une des rares fois, on ne voit pas tellement l'émotion. C'est vrai que tout avait été mis en oeuvre pour mais il y a quelque chose qui sonne creux. De plus, dès sa sortie, on l'avait comparé à No Way To Say. Seulement, Together When.. est bien en dessous de ce titre...
Après deux ballades, une interlude sensée introduire Marionette. Je dis "sensé" mais elle l'introduit à merveille. C'est vrai qu'ils n'ont pas tellement réfléchi pour les arrangements (bah oui, Marionette = boîte à musique) mais on attend quand même une perle étant donné que la chanson qui suit a sa propre interlude! C'est dans ces conditions que Marionette fait son entrée. Sous des airs de fausse ballade, Marionette en charmera plus d'un mais d'un autre côté, possède plusieurs défauts. Déjà, la chanson est trop plate. Pas de relief, tout est chanté sur le même ton avec parfois plus de puissance mais pas grand chose. De plus, la structure est des plus traditionnelles et commence à agacer tellement elle est prévisible. Et enfin, Marionette peut être ennuyeuse. Ca, c'est dû au manque de relief. Et ce n'est pas ce refrain a capella omniprésent dans quasi toutes les chansons d'Ayumi qui nous fera dire le contraire. Ensuite, de nouveau une interlude avec The Judgment Day. Avec un titre comme ça, on s'attend au meilleur. Il ne fallait pas.. Même si la piste commence bien avec les "lala" ténébreux d'Ayumi, elle finit par un genre de techno. Jusqu'à maintenant, les interludes avaient bien introduit les chansons qui allaient suivre. Avec The Judgement Day, on a très peur! Et il y a de quoi parce que glitter est la suivante. Déjà sortie durant l'été, glitter a été accusée de copier BLUE BIRD qui copiait déjà fairyland. Or, il y a une grosse différence entre toutes ces chansons. fairyland jouait dans la mélancolie en live et sur CD. BLUE BIRD se la jouait mélancolie simplement en live. Ici, avec glitter, que ce soit en live ou sur CD, ça reste de la pop niaise et inaudible. A passer sans poser des questions qui vous tenterait à l'écouter! Puis, ensuite, c'est MY ALL qui devra rattraper les bourdes de glitter. Bah.. C'est raté. MY ALL est la copie de Replace qui était sortie en 2004 sur l'album MY STORY. Pas vraiment mémorable, on préférera retomber sur Replace qui, malgré son manque d'originalité, possédait ce petit quelque chose qui donnait envie d'écouter. Chose que MY ALL n'a pas. Mais tout de même applaudissons des deux mains car Ayumi n'a pas sa voix-canard. Rien que pour ça, applaudissons! Après ces pistes moyennes, on arrive à reBIRTH. La seule question qui vient à l'esprit est "Tiens, je l'avais pas déjà écouté cette chanson?" Et bien mes amis, oui et non. Oui car reBIRTH est le stéréotype de l'interlude made in HAL qui était déjà sortie sur RAINBOW (neverending dream en 2002), sur MY STORY (Kaleidoscope en 2004) et sur Secret (LABYRINTH en 2006). D'un autre côté, non, ce n'est pas la même chanson. La différence majeure et unique se situe dans le titre: ils sont différents à chaque fois. Je dis bien "la seule" car elles sont tellement semblables qu'il faudrait être un génie pour les différencier. Après cet interlude amère, on retrouve untitled ~for her~, la dernière piste de l'album qui au passage avait été dédié à un proche d'Ayumi mort 2 mois avant la sortie de l'album. Là on la voit l'émotion! Rien que pour ça, il faut écouter untitled ~for her~ et oublier les défauts tel que cette mauvaise transition entre l'introduction et ce qui suit et puis ce pont qui ressemble trop à Secret. Aussi, on remarque que la piste a des allures de Who.. et de SCAR (la 2ème du même compositeur). Mais ces deux pistes étaient bien mieux que untitled ~for her~...
Au final, GUILTY commence bien et même fort avec tous ses bons titres placés en début d'album. Mais la fin est difficile et même périlleuse déjà quand on voit que toutes les interludes sont placés à la fin de la tracklist. Mais, c'est vrai que les chansons ont été triées d'une certaine manière et qu'elles sont très bien raccordés. Donc, une certaine homogénéité. Mais ce n'est pas ça qui fera de GUILTY la petite pépite qu'on attendait surtout que tout laissait à croire qu'Ayumi avait renoué avec sa période Duty (son album le mieux vendu): Robe léopard, même nombre de pistes sans les instrumentals, retour de Kunio Tago à la composition qu'on avait pas vu depuis cet album bref, GUILTY aurait dû être le petit frère de Duty. Au final, Duty, et malgré les années qui le vieillissent, s'en sort bien mieux que cet opus. Dommage parce qu'il commençait plutôt bien!
Je conseille: Mirror, talkin' 2 myself, fated et untitled ~for her~
Je déconseille: GUILTY et glitter
Note: 6/10