5296
de KOBUKURO
Langue: Japonais
Genre: Pop/Rock soft
Date de sortie: 19 décembre 2007
Format: Album
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Tracklist
01 Aoku Yasashiku
02 Coin
03 Tsubomi
04 Donna Sora Demo
05 Kimi to Iu Na no Tsubasa
06 WHITE DAYS
07 Kimiiro
08 Suimen no Chou
09 Kaze no Naka wo
10 Gekkou
11 Kazamidori
12 Diary
13 Fragile mind
Mon Avis
Depuis quelques années, le groupe KOBUKURO rencontre un succès impressionnant. Leur best-of sortit en septembre 2006 traîne encore dans le top Oricon et les ventes cumulées atteignent presque les 3 millions d'albums vendus. De quoi donner espoir aux artistes qui voient leurs ventes descendre à vue d'oeil. Surtout qu'avec ce 5296, le groupe bat le record d'Ayumi Hamasaki qui avait jusque là aligner tous ses albums à la première place du top Oricon. Le pire, c'est que nos deux membres sont dans la trentaine et que leur apparence est peu conventionnelle pour un boy band. Pas de visage lisse mais des rides! Alors, le stéréotype commercial disparaîtra-t-il avec ce groupe? Ou est-il tout simplement situé autre part?
L'album commence avec Aoku Yasashiku, une piste assez traditionnelle pour bien commencer. Duo de voix presque a capella puis apparition d'une batterie et d'une guitare pour finalement aboutir à une ballade pop/rock. Jolie mais on est tout de même perplexe face au manque d'originalité. C'est à ce moment qu'on regarde la maison de production. Raté, ce n'est pas Sony Music Japan! Néanmoins, on ne peut s'empêcher de penser aux artistes de cette maison de production qui en général produit ce genre d'artiste. Autre point négatif, la capacité vocale des deux chanteurs est limitée ou plutôt, ils rentrent dans des notes qu'ils ne sont pas capables d'interpréter. Du coup, on les entend facilement perdre leur voix... Puis Coin fait son apparition. La piste commence sur de l'harmonica. Quoi de plus classique? Un petit vent de fraîcheur, certes, mais Coin est loin d'être la piste la plus excellente qui ait existé. Elle reste tout de même facile à écouter et à aimer. Par contre, pour la retenir, c'est une autre histoire. Puis c'est au tour de Tsubomi de rentrer dans l'arène. Déjà sortit en single, le titre avait fait un malheur. Un peu plus de 500.000 exemplaires, une première place et la chanson a valu au groupe le Grand Prix award au 49th Japan Record Awards. La reconnaissance en clair. Et on comprend bien pourquoi. On entend à nouveau les faiblesses vocales des chanteurs mais quelque chose l'emporte sur leur prestation: les sentiments véhiculés. Comme je l'ai déjà dit, ce qui importe dans une ballade, c'est la voix et ce qu'on transmet. Or ici, on ressent ce qu'on veut donner. C'est sûrement dû au fait que le membre qui a écrit les lyrics s'est inspiré d'un évènement de sa vie pour écrire cette chanson. En effet, la mère de Kobuchi Kentarou (l'auteur) est morte lorsque celui-ci avait 18 ans. C'est sûrement cette expérience qui rend cette chanson vraiment magnifique! Pour se changer les idées, Donna Sora Demo est la suivante. La piste commence comme Aoku Yasashiku, a capella mais ici, il est bien plus prononcé. De la fraîcheur comme on en redemande et loin de ces titres estivaux niais qu'on a l'habitude de nous livrer. Petite mention pour les choeurs à la fin qui rendent la chanson aussi entraînante qu'attrayante!
Ensuite on retrouve Kimi to Iu Na no Tsubasa dont le début fait penser (personnellement) à independent d'Ayumi Hamasaki pour ces paroles et ce rythme saccadés. Au final, les deux pistes n'ont rien de commun et il faut l'avouer Kimi to Iu Na no Tsubasa est bien mieux que independent qui était taillée pour les concerts. Seulement, cette chanson-ci a beau être entraînante, on a du mal à la mettre au niveau de Donna Sora Demo qui assurait dans le domaine. Soulignons quand même que le refrain est pas mal du tout. On rentre de nouveau dans les ballades avec WHITE DAYS. Dans le même genre que Tsubomi mais le problème ici c'est que la voix assez rocailleuse des chanteurs n'est pas adaptée aux couplets. Les refrains relèvent un peu la qualité du chant mais on reste assez déçu de voir ces défauts qui peuvent apparaître désagréables. Après, c'est à Kimiiro de nous montrer de quoi est capable le groupe. Rien à dire sauf que la chanson s'apparente de trop aux autres morceaux de l'album. On a la même impression qu'avec Coin. Pas mauvaise mais pas mémorable. Pas la peine d'écouter si on l'oublie rapidement... Avec Suimen no Chou, KOBUKURO a fait dans un registre un peu plus rock à la manière de TOKIO. Le morceau commence directement sur le refrain avant de tomber dans des couplets plus calmes. Néanmoins, le résultat est assez doux et facilement écoutable pour ceux qui n'auraient pas l'habitude d'écouter du rock. Puis Kaze no Naka wo nous montre le côté folk du groupe avec son harmonica et ses quelques choeurs qui montre le bout du nez à certains moments de la chanson. On se rapproche plus de Donna Sora Demo avec cette chanson. Si on aime l'une, on doit aimer l'autre. Reste à savoir laquelle on préfère. Puis Gekkou et ses allures de générique d'anime fait apparition. Déjà un peu plus bruyante que Suimen no Chou, on se rend compte qu'en fait Gekkou est bien mieux que cette première. D'ailleurs, Kuroda Shunsuke donne un peu plus de puissance lors des refrains qui feront penser au vieux rock 'n roll. Pas mauvais mais c'est encore une question de préférence. Puis, de nouveau une ballade avec Kazamidori qui se rapproche des précédentes et plus particulièrement de Tsubomi grâce à ses refrains efficaces qui rentrent facilement en tête. Sortit sur le même single, ça permet de les rapprocher encore plus. Peut-être que c'est cette combinaison qui a fait monter les ventes du single qui, précisons-le, est la troisième meilleure vente de l'année 2007! Puis, on retourne dans la pop/rock joyeuse sauf que ça devient lourd. Ca fait un peu trop pour un seul album. Diary n'est pas mauvaise mais n'a rien de spécial et ne vaut pas les autres titres similaires. Dommage parce que la fin de l'album était proche. D'ailleurs, pour finir, on termine avec Fragile Mind. Même sentiment que pour Diary: c'est du réchauffé. On aurait alors préféré terminer l'album à Kazamidori...
En conclusion, on ressent deux défauts majeurs chez KOBUKURO. Premièrement, la puissance vocale du groupe n'est pas illimitée et est même restreinte. Deuxièmement, le manque d'originalité flagrante qui se pose surtout à la fin du CD. Heureusement, que les quelques ballades viennent sauver 5296. En effet, comme dis plus haut, on sent que les sentiments à véhiculer et c'est un point fort. Mais ça ne suffit pas à gommer tous les défauts de l'album.
Je conseille: Tsubomi, Donna Sora Demo et Kazamidori
Je déconseille: D'écouter trop de KOBUKURO ou la déception et l'ennui feront rapidement leur apparition.
Note: 6/10
Quand j'en ai marre d'écouter les mêmes musiques en boucles je viens sur ton blog et je cherche quelque chose de nouveau à trouver ^^. Ton blog est vraiment SUPERBE !!
J'ADORE ! Je viens TOUT LES JOURS ><!!!
PS: Tu te rappelles, je t'avais demander conseil pour une chanson "The world I want to travel."
Tu avais aimé (il me semble.) mais tu n'avais pas trouvé d'infos et bien moi si !! J'ai TOUT trouvé à l'instant !
Donc en fait cette chanson fait partie d'un OST de Dramas "Love Contract" Un T-dramas, evidemment la chanteuse est aussi Taiwanaise elle s'appelle "Jasmine Leong" et la musique s'appelle "Most want to travel the world" voilà c'est tout !
Ja ne !