Kinu no Michi
de Kyushima Misachi
Langue: Japonais
Genre: Folk + Pop/Rock
Date de sortie: 9 mai 2007
Format: Mini-Album
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01 Kinu no Michi
02 Ihoujin
03 Namida no Fune
04 Gesshoku
05 Sekai wa Hohoemi Matteiru
06 Ai wa Sora no Kanata
Mon Avis
Après un premier album nommé Vibrato, Kyushima Misachi revient sous des traits bien plus radieux. Alors que dans Vibrato, on a joué la carte pop/rock, avec Kinu no Michi, la chanteuse se diversifie. Malheureusement, ce mini-album se ramasse le même succès que le premier. Autant dire "pas grand chose". Tout de même, on peut se réjouir de voir que l'artiste a oublié le commun pour quelque chose de moins courant. D'ailleurs, on a du mal à comprendre comment les gens ont pu passer à côté de cette cover sans l'avoir acheté! Il faut le dire, elle est magnifique! Mais reflète-t-elle les chansons? On va voir.
Le mini-album commence directement avec une bonne chanson: Kinu no Michi qui mèle notes indous et espagnoles pour un résultat détonnant. De plus, la voix grave de la chanteuse donne une réelle ambiance à la chanson. Elle est très facile d'accès et se jouerait aussi sur du rock que sur cette chanson. Au final, Kinu no Michi est vraiment une bonne chanson. Pour Ihoujin, on retrouve des notes purement salsa comme aurait pû faire Hitomi Shimatani. Seule différence, Kyushima Misachi chante réellement bien et rend le morceau attrayant. Assez différent de Kinu no Michi mais tout de même plus qu'écoutable. qu'écoutable. Avec Namida no Fune, on retrouve la chanteuse de l'album Vibrato, son premier album. Ce n'est pas du tout une mauvaise étant donné que Kyushima Misachi s'en sort très bien dans le domaine de la pop/rock. Après un couplet susuré, on aboutit à un refrain vraiment emportant. C'est vrai que ce n'est pas la piste la plus originale de l'album mais elle possède un charme et une composition assez intéressante. Puis, c'est au tour de Gesshoku de faire son apparition. Dans le même style que Namida no Fune mais avec des notes plus poussées qui ferait presque penser à Ashita e no Sanka d'alan mais en plus grave et en moins impressionnant. Il faut dire que le point fort de Kyushima Misachi n'est pas de crier à s'en pêter les organes mais d'imposer son petit univers. On a pas droit à des arrangements originaux mais tout compte fait, ce n'est pas vraiment ce qui prime. En clair, Gesshoku s'en sort très bien. 
Puis, changement avec Sekai wa Hohoemi Matteiru. A la manière des ballades enfantines, Kyushima Misachi nous offre une chanson entraînante et envoûtante. Une pure merveille pour les oreilles qu'on peut comparer à la chanson It's Only the Fairy Tale de Yuko Miyamura (de l'anime Mai Hime). Sauf qu'ici, on entend très bien quelle langue parle la chanteuse et qu'elle a une voix grave. A vrai dire, Sekai wa Hohoemi Matteiru est vraiment une jolie berceuse qu'on se doit d'écouter au moins une fois. Pour finir ce mini-album plein de (bonnes) surprises, on a Ai wa Sora no Kanata qui est un peu décevante. Pas parce qu'elle mauvaise mais tout simplement parce qu'on s'attendait à mieux. Ce qui est dommage c'est que la chanson est un peu trop basique. C'est vrai qu'elle ferme bien un album mais le problème est que Kyushima Misachi frôle trop souvent la fausse note surtout durant les refrains. Elle ne s'est pas foulée sur ce coup-là. C'est bête parce que ça laisse une sale impression de terminer comme ça. Néanmoins, Ai wa Sora no Kanata pourra bien plaire à certains tout comme d'autres ne pourront pas la supporter.
En conclusion, Kinu no Michi est un très bon mini-album. Court, c'est vrai (c'est un mini XD) mais on ne regrette pas d'avoir passer notre temps à écouter cet album. Quatre très bonnes pistes, une assez bonne et, dommage, une qui laisse à désirer. On peut tout de même encourager la chanteuse a continué sur cette voie car c'est la bonne! Maintenant, attendons qu'elle daigne sortir un nouveau single ou un nouvel album parce que depuis Kinu no Michi (sortit en mai 2007), on entend plus parler d'elle. Même son site officiel revêt encore les photos promo de ce mini-album. Espérons qu'elle n'arrête de si tôt.
Je conseille: Kinu no Michi, Namida no Fune, Gesshoku, Sekai wa Hohoemi Matteiru
Je déconseille: Ai wa Sora no Kanata
Note: 8,5/10
Mon Avis
Ensuite, Crossover Interlude qui est une sorte d'Opening ~episode II~ dont les paroles et le rythme sont exactement les mêmes mais qui se voit changer au niveau des arrangements. Tout aussi réussie que Opening! Puis, après cet interlude, on arrive à Kremkin Dusk et sa structure assez spécial qui rappellera HEAVEN d'Ayumi Hamasaki (tout de même sortie après). En fait, au début, on retrouve tous les couplets et un pont un peu plus mouvementé par la suite. Après ça, la chanson est complètement métamorphosée. De la ballade calme et douce, on passe à un morceau rythmé et chanté très aigus comme Utada Hikaru sait nous les faire. Après les refrains bruyants, on retombe dans quelque chose de calme et la chanson s'arrête. On a pas le temps de s'en remettre que You Make Me Want To Be A Man arrive. Dur de faire mieux après Kremlin Dusk pourtant, cette chanson au titre à rallonge y arrive! Encore une fois, entrée en matière avec un refrain-aigus et puissant. Puis des couplets (à nouveau) plus parlés que chantés. On a vraiment pas le temps de tout voir venir tellement le résultat est homogène et s'emboîte parfaitement. De plus, ce n'est pas les arrangements qui nous en dissuaderont. Une vraie merveille qui aura droit à un single par la suite! D'ailleurs, à ce propos, le remix de la chanson fait par Bloodshy & Avant est une vraie merveille! Tout aussi excellent que la piste de départ! Maintenant, c'est clair, pas moyen de faire mieux. Et on a raison. Wonder 'Bout, compte tenu du fait qu'elle soit entraînante, n'apporte rien de nouveau ou d'exceptionnel à l'album. De plus, on a pas l'impression qu'elle ait donné énormément de fil à retordre tellement la voix d'Hikki est détachée de la mélodie. Pourtant, Timbaland avait mis son grain de sel dans cette piste. Peut-être que le travail aura été concentré sur Exodus ‘04 et pas sur cette piste. Puis on continue avec Let Me Give You My Love encore une fois avec Timbaland aux commandes. Même pensée que pour Wonder 'Bout: c'est assez bâclé. La composition n'était pas mauvaise mais on s'est pas foulé pour les arrangements qui sont assez fades et trop mis en arrière plan. On espère mieux avec About Me qui terminera quand même l'album. On aurait pas dû espérer car encore une fois, on a la preuve que la fin n'a pas été assez travaillée. Le morceau possédait un potentiel surtout pour son refrain intéressant. Mais les couplets sont foirés et ne sont pas en harmonie avec celui-ci. Séparément, on aurait pût en tirer quelque chose. Non mais c'est vrai. Qui a eu cette idée tordue de faire tous les couplets à la guitare acoustique alors que le refrain était sensé montrer un changement dans la chanson. Heureusement que les couplets ne sont regroupés qu'à deux endroits. On évite la catastrophe mais quand on voit les perles qu'il y a eu avant, on se dit que la tracklist a été mal faite. Commencer sur du bon et terminer sur du bon, c'est ce qu'ils auraient dû faire au lieu de concentrer le meilleur en début de CD!
Mon Avis
Puis, comme une séparation entre la partie rythmée et la partie plus calme, arrive tasking... Partie plus calme car à partir de maintenant, on retrouve essentiellement des ballades. On commence avec Criminal qui fera penser aux nombreuses ballades du même genre comme End of the World, NEVER EVER, daybreak, et tant d'autre. Sauf que pour ces dernières, on sentait réellement l'implication de l'artiste dans la chanson. Avec Criminal, on sent directement qu'elle veut vendre sa musique. En clair, on retrouve le même problème qu'avec In the Corner. Heureusement, car Pride fait son apparition. Jusqu'à maintenant, on avait eu droit à des ballades pop/rock, au piano, accoustic mais pour la première fois, on a une ballade de ce genre. Une véritable surprise! Si je vous dis qu'il y a des choeurs, n'attendez pas ceux de Bold & Delicious qui était à vomir. Ici, on retrouve des choeurs plus jeunes mais une Ayumi toujours aussi grave. Bref, un vrai bijou qui pourra par contre ne pas plaire aux fans trop habitués aux vieilles ballades. Et le soufflet ne retombe pas avec Will qui, malgré qu'elle soit mise en arrière plan, innove légèrement le monde des ballades d'Ayumi. Avec ses quelques notes enka et ses refrains envoûtants, difficile de ne pas aimer. On aurait pû croire que niveau ballade on ne pouvait pas faire mieux mais on a tort après avoir écouter HEAVEN qui est sans doute l'une des meilleures chansons d'Ayumi Hamasaki. Tant pour sa structure si peu commune qui veut que ses refrains se placent à la fin de la chanson que pour la voix d'Ayumi qui augmente au fur et à mesure que la chanson progresse. On est au comble de la réussite! Nouvelle transition avec Are You Wake Up? qui signe les dernières chansons de l'album. On commence avec fairyland, chanson pop estivale qui est un remake de toutes les chansons pop estivales qui peuvent sortir aussi bien chez Ayumi que chez n'importe quel artiste commercial. On pourrait dire en un mot que c'est mauvais pourtant, fairyland possède cet air nostalgique durant les refrains qui donnent cette envie de s'enfuir vers un pays plus ensoleillé. Malheureusement, le refrain vient gâcher cette ambiance en nous balançant du canard et de la batterie à la figure. Puis Beautiful Day prolonge l'ambiance pop. Mais là où fairyland se montrait mignonne et pleine de mélancolie, Beautiful Day se trouve écoeurante et niaise. Trop niaise. Beaucoup trop niaise. "Beaucoup trop" ce n'est même pas suffisant. A jeter donc. Encore une chance que l'album ne se termine pas sur ce morceau! Quelle mauvaise impression (miss) understood laisserait. En effet, l'album débouche sur rainy day, une ballade langoureuse. Néanmoins, comme pour la plupart des inédites, la piste manque d'âme et s'écoute sans grande intention. Donc, on ne sait pas trop si finir sur Beautiful Day était mieux que finir sur cette ballade un peu trop creuse...
Mon Avis
Depuis Duty, on surfe sur des pistes qui diviseront beaucoup de gens jusqu'à SURREAL où là tout le monde est d'accord: c'est une vraie bombe! Avec sa structure particulière, son rythme entraînant et tout ce qu'il faut, SURREAL se trouve être l'une des réussites d'Ayumi Hamasaki dans le domaine de la pop/rock! Rien à redire! Même les hautes notes de la fin ne feront pas dire le contraire. Après SURREAL, difficile de faire mieux. Pourtant AUDIENCE tire son épingle du jeu. Inférieur (et de loin) à sa grande sœur SURREAL, ce titre aux allures de tubes d'été (et qui est sortit en hiver XD) doit plaire à plus d'un tellement il donne la pêche. D'ailleurs, Ayumi l'a compris. C'est pour ça qu'elle nous le sert encore souvent en live. Puis, troisième titre de la trilogie vogue-Far Away-SEASONS. C'est là qu'on se dit que les titres de cette trilogie allaient en s'améliorant. On peut dire que SEASONS est, comme pour End of the World, le modèle des prochaines ballades d'Ayumi. Ces ballades qui font son succès. Et il y a de quoi. Comme je dis souvent, les points forts et importants d'une ballade sont émotion et puissance. On repassera pour la puissance mais il suffit de regarder un live de cette chanson pour l'avoir notre puissance! Puis, c'est au tour de Teddy Bear de faire ses preuves. Comme SCAR, le titre est dédié au père absent d'Ayumi. On n'est donc pas surpris (une fois de plus) de voir apparaître cette impression de vécu. Pas besoin d'artifice pour le montrer. Un simple duo piano-voix suffit. Jolie piste mais avouons tout de même que SEASONS l'a éclipsée... Puis dernière ballade de l'album avec Key ~Eternal tie version~ qui a la manière de SEASONS et End of the World est le schéma type des futures ballades pop/rock d'Ayumi, domaine dans lequel elle est aussi réputée. Et on peut dire que cette première approche est très réussie! Même les notes risquées s'accordent avec la chanson et donnent justement un meilleur jugement de celle-ci. A écouter donc! En dernier lieu, on retrouve girlish qu'il aurait mieux fallu supprimer de la tracklist tellement elle est mauvaise. Tout comme End of the World, SEASONS et Key, girlish est la chanson qui entraînera toutes ces daubes qui donnent pourtant très bien en concert mais qui sont inécoutables sur CD. On aurait vraiment préféré terminer sur la petite note sentimentale avec Key plutôt qu'avec ce morceau indigérable qui mélange pop mal foutue et vieux rock boiteux. Ce sont surtout ces "chœurs en boîte" qui donne ce sentiment de répulsion. "Chœur en boîte"? Ca fait penser à Bold & Delicious...
