Vendredi 29 février 2008 à 17:44

The VOICE
de KOKIA

Langue: Japonais + Language inventé Anglais + Italien
Genre
: Pop + touches tribales et irlandaises
Date de sortie: 20 février 2008
Format: Album

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Tracklist

01 Odoyaka na Shizukesa
02 Follow the Nightingale  
03 Ave Maria  
04 Todokimasu You Ni  
05 song of pocchong ~Shizuku no Uta~  
06 Gomen ne.  
07 Lacrima  
08 Nani mo Kamo ga Hoshi ni Natte  
09 il mare dei suoni  
10 everlasting  
11 Chiisa na Uta  
12 Watashi ni Dekiru Koto


Mon Avis
Cet album marque d'une certaine manière les 10 ans de KOKIA sur la scène. Pour la deuxième fois, un album de KOKIA sera commercialisé en France et pour la troisième, elle s'y produira en concert. Seulement, depuis quelques années, les fans disent qu'elle a perdu le talent qu'elle avait autrefois à l'époque où était sorti son album trip trip. Amassant chanson pop sur chanson pop, on avait peur pour ce nouvel album qui tout compte fait, nous montre que KOKIA n'a pas totalement sombré et qu'il y a encore de l'espoir!
On commence fort avec Odoyaka na Shizukesa et ses voix envoûtantes qui nous surprend dès la première seconde. Puis la voix languissante de KOKIA apparaît et l'artiste nous offre une magnifique prestation. Mais point négatif, la chanson est longue et la chanson n'explose à aucun moment... Aussi le morceau oscille entre lyrisme et pop même si au final le premier style l'emporte sur l'autre, on a quand même eu peur! Mais la chanson aurait trouvé une meilleure place comme piste finale de l'album. Néanmoins, Odoyaka na Shizukesa est une bonne chanson et on espère qu'elle maintiendra ce rythme tout au long de l'album! On dirait que KOKIA entend notre souhait parce que ça continue avec Follow the Nightingale. Déjà sortit sur single quelques mois avant, la chanson a toujours l'effet d'une bombe. Dans la lignée d'un certain Chouwa Oto, la fierté de KOKIA, Follow the Nightingale est sensationnelle! Elle commence directement par le refrain avant de retomber dans des couplets chantés doucement. C'est tout de même dommage qu'on ait la structure traditionnelle couplets-refrain. Sinon, Follow the Nightingale est une des meilleures chansons de l'album! Puis, on arrive à Ave Maria reprise de la très célèbre prière que tout le monde connaît. Les paroles ne sont parsemées que de "Ave Maria" mais la chanson possède sa force dans la voix de KOKIA qui se rapproche à celle d'une chanteuse d'opéra. Le seul dommage est que l'avé Maria est une prière et que la chanson de KOKIA ne reflète aucun sentiment. Mais bon se rattrapera avec sa voix. Au passage, cette chanson est sublime en concert! Après trois bonnes chansons, on se trouve en face de Todokimasu you ni, une ballade acoustique dans laquelle KOKIA est accompagnée d'une guitare. Très joli, néanmoins, après trois chansons comme ça, on abaisse le niveau, forcément... Puis, rendez-vous avec le petit frère de Pinku no Zou, song of pocchong ~Shizuku no Uta. Un nouveau délire pour KOKIA qui nous offre une chanson toute mignonne comme Pinku no Zou quelques années avant. Et malgré le côté mignon, la chanteuse parvient quand même à nous faire de belles vocalises à la fin de la chanson. A écouter rien que pour le plaisir! Et puis, KOKIA nous offre un Gomen ne. dans le même style que Todokimasu you ni mais en moins épuré. Point commun, les deux pistes se trouvent juste après de très bon morceau. Pas à passer mais à écouter car Gomen ne. pourrait plaire à beaucoup.
Dans le même style, Lacrima est la chanson qui suit. Toujours une guitare et toujours la voix de KOKIA. En dépit de couplets ennuyeux, la chanson s'en sort grâce à son refrain mais n'arrive pas au niveau des les chansons précédentes. A nouveau ballade pop avec Nani mo Kamo ga Hoshi ni Natte sauf qu'ici les guitares sont bien plus présentes. Pas la meilleure piste de l'album et même ça commence à peser dans la balance des pistes pop. Ca fait beaucoup surtout que le début semblait prometteur. En effet, la chanson ne possède rien qui donnerait envie de l'aimer plus qu'une autre chanson. Espérons que la suite s'avère mieux. On a droit à mieux que mieux avec il mare dei suoni, une chanson entièrement chantée en italien que KOKIA servait déjà en live. Elle a bien fait de la mettre sur album car la piste est impressionnante. Encore une fois, elle prend sa voix comme pour Ave Maria et nous offre une sorte de prestation de cantatrice. Une réussite qui doit encore mieux donner en concert! Ensuite, everlasting. Voix retouchée, arrangements simples et discrets pour un bon résultat. Mélancolie, douceur, tout ce qu'il faut pour apprécier cette petite perle qui n'est pas déteinte par la grandeur de il mare dei suoni! A écouter! Dans la même lignée, Chiisa na Uta arrive. Tout aussi languissante qu'Odoyaka na Shizukesa et everlasting, Chiisa na Uta fait son bonhomme de chemin et passe facilement à l'écoute. Mais je persiste à dire qu'Odoyaka na Shizukesa aurait fait une meilleure fin d'album... Ensuite, arrive Watashi ni Dekiru Koto qui est en fait un bonus pour la version japonaise et qui n'apparaîtra pas sur les albums que vous achèterez en France. On sent tout de suite pour qui elle a été faite.. De la pop mes amis, de la pop! On pensait que KOKIA nous aurait épargné une chanson de ce style. Elle n'a pas pût s'en empêcher... Au final, la chanson est assez plate et pas vraiment mémorable. Donc, pas besoin de se morfondre de ne pas y avoir droit, vous pourrez vous en passer. Et en bonus sur nos versions européennes, nous aurons say goodbye & good day. Avant tout, détrompez-vous, KOKIA n'a pas été sympa au point de nous offrir un bonus rien que pour nous et pour personne d'autres. En réalité, la chanson était déjà sortit sur le single de Follow the Nightingale. Déjà, ça fait réchauffé et en plus on aurait préféré terminer l'album sur la petite touche reposante et pas sur cette ballade pop...
On me contredira peut-être mais cet album nous prouve que la KOKIA de ses débuts de carrière n'est toujours pas morte et qu'elle pourrait un jour refaire surface et nous offrir un magnifique album de long en large sans passer par la case pop. La moitié de l'album est excellente tandis que l'autre n'est pas vraiment inaudible donc un grand bravo à KOKIA qui nous reviendra en fin 2008 pour un album travaillé en Irlande. De quoi en réjouir!!
Je conseille: Odoyaka na Shizukesa, Follow the Nightingale, Ave Maria, song of pocchong ~Shizuku no Uta~, il mare dei suoni et everlasting
Je déconseille: Watashi ni Dekiru Koto et say goodbye & good day

Note: 8/10

Vendredi 15 février 2008 à 19:14

5296
de KOBUKURO

Langue: Japonais
Genre
: Pop/Rock soft
Date de sortie: 19 décembre 2007
Format: Album

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Tracklist

01 Aoku Yasashiku
02 Coin
03 Tsubomi
04 Donna Sora Demo
05 Kimi to Iu Na no Tsubasa
06 WHITE DAYS
07 Kimiiro
08 Suimen no Chou
09 Kaze no Naka wo
10 Gekkou
11 Kazamidori
12 Diary
13 Fragile mind

Mon Avis
Depuis quelques années, le groupe KOBUKURO rencontre un succès impressionnant. Leur best-of sortit en septembre 2006 traîne encore dans le top Oricon et les ventes cumulées atteignent presque les 3 millions d'albums vendus. De quoi donner espoir aux artistes qui voient leurs ventes descendre à vue d'oeil. Surtout qu'avec ce 5296, le groupe bat le record d'Ayumi Hamasaki qui avait jusque là aligner tous ses albums à la première place du top Oricon. Le pire, c'est que nos deux membres sont dans la trentaine et que leur apparence est peu conventionnelle pour un boy band. Pas de visage lisse mais des rides! Alors, le stéréotype commercial disparaîtra-t-il avec ce groupe? Ou est-il tout simplement situé autre part?
L'album commence avec Aoku Yasashiku, une piste assez traditionnelle pour bien commencer. Duo de voix presque a capella puis apparition d'une batterie et d'une guitare pour finalement aboutir à une ballade pop/rock. Jolie mais on est tout de même perplexe face au manque d'originalité. C'est à ce moment qu'on regarde la maison de production. Raté, ce n'est pas Sony Music Japan! Néanmoins, on ne peut s'empêcher de penser aux artistes de cette maison de production qui en général produit ce genre d'artiste. Autre point négatif, la capacité vocale des deux chanteurs est limitée ou plutôt, ils rentrent dans des notes qu'ils ne sont pas capables d'interpréter. Du coup, on les entend facilement perdre leur voix... Puis Coin fait son apparition. La piste commence sur de l'harmonica. Quoi de plus classique? Un petit vent de fraîcheur, certes, mais Coin est loin d'être la piste la plus excellente qui ait existé. Elle reste tout de même facile à écouter et à aimer. Par contre, pour la retenir, c'est une autre histoire. Puis c'est au tour de Tsubomi de rentrer dans l'arène. Déjà sortit en single, le titre avait fait un malheur. Un peu plus de 500.000 exemplaires, une première place et la chanson a valu au groupe le Grand Prix award au 49th Japan Record Awards. La reconnaissance en clair. Et on comprend bien pourquoi. On entend à nouveau les faiblesses vocales des chanteurs mais quelque chose l'emporte sur leur prestation: les sentiments véhiculés. Comme je l'ai déjà dit, ce qui importe dans une ballade, c'est la voix et ce qu'on transmet. Or ici, on ressent ce qu'on veut donner. C'est sûrement dû au fait que le membre qui a écrit les lyrics s'est inspiré d'un évènement de sa vie pour écrire cette chanson. En effet, la mère de Kobuchi Kentarou (l'auteur) est morte lorsque celui-ci avait 18 ans. C'est sûrement cette expérience qui rend cette chanson vraiment magnifique! Pour se changer les idées, Donna Sora Demo est la suivante. La piste commence comme Aoku Yasashiku, a capella mais ici, il est bien plus prononcé. De la fraîcheur comme on en redemande et loin de ces titres estivaux niais qu'on a l'habitude de nous livrer. Petite mention pour les choeurs à la fin qui rendent la chanson aussi entraînante qu'attrayante!
Ensuite on retrouve Kimi to Iu Na no Tsubasa dont le début fait penser (personnellement) à independent d'Ayumi Hamasaki pour ces paroles et ce rythme saccadés. Au final, les deux pistes n'ont rien de commun et il faut l'avouer Kimi to Iu Na no Tsubasa est bien mieux que independent qui était taillée pour les concerts. Seulement, cette chanson-ci a beau être entraînante, on a du mal à la mettre au niveau de Donna Sora Demo qui assurait dans le domaine. Soulignons quand même que le refrain est pas mal du tout. On rentre de nouveau dans les ballades avec WHITE DAYS. Dans le même genre que Tsubomi mais le problème ici c'est que la voix assez rocailleuse des chanteurs n'est pas adaptée aux couplets. Les refrains relèvent un peu la qualité du chant mais on reste assez déçu de voir ces défauts qui peuvent apparaître désagréables. Après, c'est à Kimiiro de nous montrer de quoi est capable le groupe. Rien à dire sauf que la chanson s'apparente de trop aux autres morceaux de l'album. On a la même impression qu'avec Coin. Pas mauvaise mais pas mémorable. Pas la peine d'écouter si on l'oublie rapidement... Avec Suimen no Chou, KOBUKURO a fait dans un registre un peu plus rock à la manière de TOKIO. Le morceau commence directement sur le refrain avant de tomber dans des couplets plus calmes. Néanmoins, le résultat est assez doux et facilement écoutable pour ceux qui n'auraient pas l'habitude d'écouter du rock. Puis Kaze no Naka wo nous montre le côté folk du groupe avec son harmonica et ses quelques choeurs qui montre le bout du nez à certains moments de la chanson. On se rapproche plus de Donna Sora Demo avec cette chanson. Si on aime l'une, on doit aimer l'autre. Reste à savoir laquelle on préfère. Puis Gekkou et ses allures de générique d'anime fait apparition. Déjà un peu plus bruyante que Suimen no Chou, on se rend compte qu'en fait Gekkou est bien mieux que cette première. D'ailleurs, Kuroda Shunsuke donne un peu plus de puissance lors des refrains qui feront penser au vieux rock 'n roll. Pas mauvais mais c'est encore une question de préférence. Puis, de nouveau une ballade avec Kazamidori qui se rapproche des précédentes et plus particulièrement de Tsubomi grâce à ses refrains efficaces qui rentrent facilement en tête. Sortit sur le même single, ça permet de les rapprocher encore plus. Peut-être que c'est cette combinaison qui a fait monter les ventes du single qui, précisons-le, est la troisième meilleure vente de l'année 2007! Puis, on retourne dans la pop/rock joyeuse sauf que ça devient lourd. Ca fait un peu trop pour un seul album. Diary n'est pas mauvaise mais n'a rien de spécial et ne vaut pas les autres titres similaires. Dommage parce que la fin de l'album était proche. D'ailleurs, pour finir, on termine avec Fragile Mind. Même sentiment que pour Diary: c'est du réchauffé. On aurait alors préféré terminer l'album à Kazamidori...
En conclusion, on ressent deux défauts majeurs chez KOBUKURO. Premièrement, la puissance vocale du groupe n'est pas illimitée et est même restreinte. Deuxièmement, le manque d'originalité flagrante qui se pose surtout à la fin du CD. Heureusement, que les quelques ballades viennent sauver 5296. En effet, comme dis plus haut, on sent que les sentiments à véhiculer et c'est un point fort. Mais ça ne suffit pas à gommer tous les défauts de l'album.
Je conseille: Tsubomi, Donna Sora Demo et Kazamidori
Je déconseille: D'écouter trop de KOBUKURO ou la déception et l'ennui feront rapidement leur apparition.

Note: 6/10

Dimanche 10 février 2008 à 15:04

Je ferais un article sur Ami Suzuki dans les jours à venir ^o^
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Dolce
d'Ami Suzuki

Langue: Japonais
Genre: Pop/electro/dance + autre
Date de sortie: 6 février 2008

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(Lien de Nautiljon)

01 FREE FREE  
02 Feel The Beat (album version)  
03 Potential Breakup Song  
04 Bitter...  
05 SWEET DANCE  
06 The Weekend  
07 SUPER MUSIC MAKER (radio edit)  
08 MUSIC  
09 Stereo Love  
10 Ai No Uta  
11 Futariha POP  
12 Atarashii hibi

Mon Avis
Il faut quand même préciser que l'album est en général electro mais vers la fin, pour les 3 dernières chansons, ça devient du n'importe quoi XD Du coup, je vais d'abord parler des 9 chansons et puis des 3 dernières.
A vrai dire, d'habitude, je n'écoute pas ce genre de musique. Donc ça va être assez dur pour moi de conseiller ou non cet album. Quoiqu'il en soit, j'ai quand même un avis mais je ne pourrais pas parler de façon globale étant donné que je n'ai aucun goût dans ce genre de musique XD
Alors, personnellement, il y a plusieurs chansons que j'ai aimé. Par exemple, FREE FREE pour son rythme et la petite voix d'Ami Suzuki modifiée du début à la fin. Sans être dérangeante, ce n'est quand même pas la chanson qu'on se passera en boucle du matin au soir mais elle reste quand même sympathique après plusieurs écoutes. J'ai aussi beaucoup aimé bitter.. qui est plus douce. De plus, c'est l'une des seules chansons où la voix d'Ami est très peu trafiquée. J'ai aussi apprécier Potential Breakup Song qui avait un rythme entraînant et loin d'être détestable. Pour le reste, j'ai soit pas aimé, soit pas accroché. Il faut dire que pour ce genre musicale, j'ai une très mauvaise mémoire ^^"
Pour les 3 dernières chansons, j'ai eu un coup de coeur pour Ai no Uta qui est très bougeante et très funky. Un peu dans le style jazz, je sais pas expliquer mais j'adhère à 100%! Futariha POP est niais.. On dirait de la pop des années 80.. C'est presque consternant. Mais j'avoue quand même que ce n'est pas si désagréable que ça à écouter. C'est juste qu'Ami Suzuki a revêtit la voix canard. Bref, sympa mais pas original. Et pour finir, Atarashii hibi est assez.. insuportable.. C'est un genre de pop/rock version Johnny Hallyday.. Et puis, on reconnaît plus la voix stridente et aigu de la chanteuse vu qu'ici elle est assez grave. J'aime pas trop mais je suis sûre que certains trouveront que c'est la meilleure piste de l'album ^^
Je conseille: FREE FREE, bitter.., Potential Breakup Song et Ai no Uta.

Note: 6.5/10
Je précise! Ce n'est pas ce que vaut l'album, c'est ce que j'en ai pensé

Jeudi 31 janvier 2008 à 18:15

camomile Best Audio
de Emi Fujita

Langue: Anglais
Genre: Jazz
Date de sortie: 21 novembre 2007

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(Lien de Nautiljon)

Tracklist

01. And I Love You So  
02. Best of My Love  
03. First of May  
04. All My Loving  
05. Unchained Melody  
06. Desperado  
07. Angel Voices Callng  
08. Fields of Gold  
09. Proud of You  
10. Longer  
11. Today  
12. Walking in the Air  
13. Beneath a Rowan Tree  
14. Over the Rainbow  
15. Wide Awake  
16. Tears in Heaven  
17. What a Wonderful World


Mon Avis
On ne dira pas que Emi Fujita a une voix à briser les verres mais qu'elle est assez spéciale pour nous donner envie d'écouter ses albums jusqu'au bout. De plus, cette idée de faire des reprises permet de voir sous un angle différent des vieilles chansons célèbres remises à la sauce jazz. Pour faire bref, ça vaut un petit détour.
Je conseille: Proud of You et Walking in the Air

Lundi 28 janvier 2008 à 14:24

Kingdom
de Koda Kumi

Langue: Japonais
Genre: Pop + R&B + Pop/Rock + Gospel
Date de sortie: 30 janvier 2008
Format: Album

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Lien disponible sur Nautiljon

Tracklist

01 Introduction for Kingdom
02 LAST ANGEL ft. TOHOSHINKI
03 Amai Wana
04 Himitsu
05 Ai no Uta
06 anytime
07 Under
08 BUT
09 Koi no Mahou
10 Aishou
11 Anata ga Shite Kureta Koto
12 Wonderland
13 FREAKY
14 MORE
15 Black Cherry


Mon Avis
Cet album aura bien eu des problèmes. Pas à cause de son contenu, de son image ou de quoi que ce soit d'autre. Disons que son interprète, Koda Kumi, a commis une belle bourde en déclarant lors d'un passage radio que le liquide amniotique pourri au-delà de 35 ans. Dans un pays où le taux de natalité est en chute libre, c'est bien ce qu'il ne fallait pas dire. Cette bourde lui a valu des excuses à la télé, des ruptures de contrats publicitaires et une suspension de carrière durant quelques mois. Au final, Kingdom a eut une promotion plus que limitée et une mauvaise opinion. Néanmoins, malgré tout, il a réussit à se vendre à 650.000 exemplaires. Beaucoup moins bien que son dernier album mais cela reste un beau score! Serait-ce la qualité de l'album qui aurait attiré le public?
L'album commence sur une intro. Assez traditionnel de commencer comme ça surtout que cela permet de donner une certaine ambiance au CD. Seulement, on a bien du mal à la déterminer. Avec ses cris stridents à la Stéphanie, on ne retient pas grand chose de cette introduction si ce n'est qu'elle est à péter les tympans... Ensuite, on tombe sur LAST ANGEL en featuring avec les TOHOSHINKI. Le résultat donne un R&B plus que commercial à la façon boy band. Pour ne pas déplaire au groupe, Koda Kumi se contente de rester sur les mêmes notes pour ne pas créer un fossé entre sa prestation et celle des chanteurs. Au final, c'est plat, déjà vu et pas assez dansant. Seul point positif : la piste ne dure pas trop longtemps. Pour nous consoler, Koda Kumi nous offre la petite sœur de JUICY mais en moins provocant, en plus soft. On regrette ces notes stridentes un peu trop risquées sinon la chanson n'est pas mauvaise. Aussi un peu plate mais pas déplaisante. On préfèrera quand même Candy qui lui ressemble assez. Ensuite, on a Himitsu qui est démoralisante. Non pas parce qu'elle est triste, mélancolique et pleine de sentiments mais tout simplement parce que Koda Kumi tourne en rond et ne renouvelle pas ses chansons. Trop réchauffée, pas assez recherchée. A passer donc. De toute manière, même si on l'écoute, on l'oubliera dès que les premières notes de la prochaine piste feront son apparition. Alors à quoi bon gaspiller 4min23 de sa vie? Puis arrive Ai no Uta. Ennuyeuse à souhait. De plus, c'est quoi cette manière de nous crier "Ai no uta"? Ces notes ne sont pas adaptées à Koda Kumi qui s'en sort mieux dans les notes graves et plus langoureuses. Côté ballade, elle nous a déjà sortit mieux... En 6ème position, on retrouve anytime sortit une semaine avant l'album. Mauvaises ventes pour le single. Comme quoi, les oreilles japonaises ne sont pas si obstruées que ça! Il faut dire que anytime est indigeste. Jouant sur la mélancolie et la simplicité, on ne peut remarquer que le côté commercial et niais de la chanson. Excellente? Non, exécrable. On espère mieux avec Under. On tombe dans du R&B. Dans le même style que Amai Wana mais en plus voluptueux on dira.
Ensuite, on a BUT sortit en début 2007 et qui devait annoncer une bonne année. Certes, elle ne brille pas tant que ça mais ça fait vraiment plaisir de voir Koda Kumi faire autre chose que des ballades "mélancoliques", du R&B commercial et de la pop niaise. On se plaignait justement de la pop niaise. En voici un bon exemple avec Koi no MahouRythme made in BoA et voix pincée (trop pincée), bref, décevant surtout que la chanson figure sur un album nommé Kingdom! Puis, gros contraste avec Aishou De la pop indigeste, on passe à la ballade pop/rock bien maîtrisée. Déjà sortie sur le single BUT/Aishou, on reste tout de même sous le charme de la piste qui n'en a pas perdu de son charme! Mais comme on ne reste jamais longtemps dans la qualité, Koda Kumi nous sort un sorte d'épisode deux à son Koi no Mahou tellement ils sont semblables (et mauvais). Un peu plus rythmé avec Anata ga Shite Kureta Koto (titre à rallonge qui signifie "Toi et moi") mais tout aussi mémorable que ses compatriotes. Autrement dit, on l'oubliera très vite. Mais comme on peut facilement passer à la médiocrité avec Koda Kumi, on retrouve Wonderland deux pistes après Aishou. On a du mal à croire qu'on écoute Koda Kumi tellement on a touché le fond du niais. Même le Hello! Project pourrait faire des chansons plus mûres que Wonderland, c'est pour dire! Grosse déception et dégoût général avec Wonderland qui se voit revêtir la voix-canard de Koda Kumi. Dans le même genre que BUT, FREAKY est un peu à l'encontre de ce que fait Koda Kumi en général bien qu'on sente plus les notes R&B dans ce titre. Les "woow" du début nous rappelle quelque peu Christina Aguilera dans "Ain't no other man" mais le tout planera dans une ambiance plus
R&B/electro/rock. Pas très traditionnel chez Kumi donc on ne s'en plaindra pas. Puis pour continuer dans l'écoutable, on a MORE qui n'est pas seulement écoutable mais aussi excellente! Koda Kumi dans une composition gospel? On en rêvait! On regrette seulement que les chœurs ne soient pas plus présents et que Koda Kumi ne donne pas toute sa puissance... Pour finir l'album, on retrouve Black Cherry qui se trouve être une "full-song" de l'introduction à l'album Black Cherry (original, n'est-ce pas?). Du R&B comme on a l'habitude d'en écouter mais ce n'est tout de même pas une mauvaise surprise. La seule chose que l'on craigne : que Koda Kumi décide de prolonger l'introduction de cet album!
Avec ce nouvel album, Koda kumi n'a pas de quoi revendiqué un royaume. Rien de nouveau et rien qui confirme que la star est celle qui a reçu le plus gros revenu des chanteurs asiatiques en 2007. C'est vrai qu'il y a quelques chansons qui essayent de rattraper le niveau mais ça ne suffit pas. Entre daube pop sucrée et R&B sans saveur, on a du mal à trouver du bon! Au final, le bateau finit par sombrer. Bref, grosse déception!

Je conseille: Aisho, FREAKY et MORE
Je déconseille: Himitsu, anytime, Koi no Mahou et Wonderland

Note: 5/10

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