Jeudi 11 décembre 2008 à 14:10

Je ne suis pas mooorte ^o^ C’est juste que mon pc a planté ces derniers jours ^^" Soit. Voici un article que j’avais préparé depuis perpète et que j’avais toujours pas posté XD
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La Cité Interdite
Titre original: Man cheng jin dai huang jin jia
Titre anglais: Curse of the Golden Flower
Réalisé par Zhang Yimou
Avec Gong Li, Chow Yun Fat, Jay Chou
Genre: Dramatique, Historique, Action
Pays: Chine
Année: 2006

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Synospsis
La Chine, Xème siècle, Dynastie Tang. De retour à la Cité Interdite après une longue absence, l'empereur Ping (Chow Yun-Fat) découvre qu'un complot se trame au cœur même de son palais. Les dangereuses alliances et les manipulations des conspirateurs n'ont qu'un seul but : prendre le pouvoir du plus grand empire au monde. La trahison viendra de l'intérieur : une rebellion menée par l'impératrice Phoenix (Gong Li) elle-même.


Mon Avis
La Cité Interdite est un film, disons le tout de suite, à très grand budget. Il suffit de voir les costumes et les décors. D'ailleurs, c'est peut-être ce qu'on retiendra le plus dans ce film... Ca et certains effets spéciaux à mourir de rire. Certains combats sont tellement ridicules que cela coupe complètement le côté dramatique pour laisser place à un fou rire qu'on aurait face un film de Stephen Chow. Par exemple, à la fin, lorsque Chow Yun Fat perd son casque, ses cheveux ont glissé et ont révélé toute leur splendeur comme s'il s'agissait d'une publicité pour du shampoing. Or, c'était à un instant critique du film. Aussi, certains combats ne m'ont pas plu. Trop de chichi alors que tout ce qu'on veut c'est de la baston (non mais sans rire). Je pense au premier combat dans lequel on a abusé sur les zooms inutiles qui donnait un résultat très pompeux. J'aurai préféré des coups de bourrin et des cascades impressionnantes au point d'en rester sous le choc tellement c'était bien réalisé. Dans ce genre-là quoi! Néanmoins, et c'est certainement la plus grande qualité du film, le casting a été parfaitement bien réalisé! Les acteurs principaux sont très doués en particulier Gong Li et Chow Yun Fat. Gong Li, encore une fois, m'a impressionnée dans son rôle de folle complètement dérangée qui n'a plus toute sa tête. Dans Mémoires d'un geisha, on l'avait déjà vu à l'oeuvre mais dans La Cité Interdite, elle se révèle très froide et à la fois démente. Ce rôle était taillé pour elle. Celui qui m'a aussi impressionné était Chow Yun Fat. Quand je repense aux films dans lesquels il est et que j'ai pu voir, je crois voir des acteurs totalement différents. Quand on voit qu'il a joué un moine serein dans Tigre et Dragon et que dans ce film il incarne un empereur avide et sans scrupule, ça fait une large différence. J'avoue même ne pas l'avoir tout de suite reconnu tellement le rapport ne se faisait pas! Petite mention aussi à Jay Chou qui, malgré qu'il soit premièrement chanteur, s'est bien débrouillé en tant qu'acteur. Mais là où le casting m'a réellement enchanté, je ne peux pas en dire autant du scénario. Ou du moins, au début. Car oui, le début est lent. Très lent. Il faudra attendre presque une heure pour que le film commence vraiment. Encore une chance que les somptueux décors nous font oublier le temps qui passe! Mais même la suite du film n'est pas tellement réjouissante. Ca devient vite compliqué et tandis que tous les personnages ont compris ce qu'il se passait, nous, on se trouve bêtement devant sa télé en se demandant de quoi ils parlent. Je sais que c'est une particularité dans les films asiatiques (de faire penser aux spectateurs qu'ils sont idiots) mais c'est très irritant de regarder quelque chose qu'on ne comprend qu'à la fin. Je sais pas si c'était pour donner du suspense ou de l'action, mais moi, ça m'a plus embêté qu'autre chose. Soit. Même si le scénario laisse à désirer, je me dois quand même de dire que la fin m'a surprise et que je ne voyais pas comment elle aurait pu se dérouler sinon de cette manière.
En clair, nous avons un casting excellent, de très beaux décors malgré le fait que l'histoire se révèle par moment complexe et lente et que certaines scènes ont frôlé de près le ridicule à cause de leurs effets spéciaux absurdes.


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Mercredi 3 décembre 2008 à 14:48

Voici pour vous une compilation des meilleurs titres de Dadawa. Il s'agit donc d'un album qui n'existe pas vu que je l'ai inventé. Il n'y aura aucun conseil vu que je conseille toutes les chansons et aucune note vu que j'ai choisi mes pistes préférées. J’espère que nos avis pourront coïncider.
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BEST of Dadawa
de Dadawa

Langue: Chinois
Genre: Traditional Music
Fiche de l'artiste: clik


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Tracklist

01 Zhouma of Zhoumas
02 Di Wei Shin Kan, New Wei Shin Kan
03 In the Setting of the Sun (Pv)
04 Sister Drum (Live)
05 Satori
06 The Sixth Dalai Lama's Love Song
07 Flown Away
08 The Turning Scripture
09 Himalayans
10 A Story About A Red-Crested Cran ~live~ (Bonus Track)



http://yumenokatachi.cowblog.fr/images/Musique/Decouvertes/dec01.jpgMon Avis
Dadawa est une artiste chinoise qui se prend pour une tibétaine. Elle laisse complètement de côté ses origines pour s'installer dans la région de son cœur dans laquelle elle s'imprègnera de la culture tibétaine. Bien qu'elle chante en chinois, ses albums ressemblent énormément à ceux des tibétains et, à la surprise de tout le monde, sont bien accueillis par le public. Son deuxième album, Sister Drum, se vendra tout de même à 2 millions d'exemplaires ce qui n'est pas rien. Après avoir parcouru le monde pour présenter ses documentaires, elle revient avec un quatrième album en 2006 qui renoue plus avec ses origines chinoises qu'avec sa culture de substitution. Pourtant, la qualité n'en pâtit pas et l'album se hisse au même niveau que les trois précédents. Ici, je vous propose une compilation imaginaire avec toutes les chansons que j'ai aimées chez cette artiste. En espérant que cela vous plaira!
Pour bien commencer, commençons fort! Zhouma of Zhoumas est un morceau entraînant, je trouve, et le style de Dadawa est bien marqué dans cette piste-ci. Tout au long de l'album, vous comprendrez que Dadawa scande ses mélodies tout en laissant couler son chant une fois fluide, une fois haché. Zhouma of Zhoumas reprend ses deux caractéristiques et les exploite à merveille! Après ça, dans le même style, on a Di Wei Shin Kan, New Wei Shin Kan. Même si la chanson commence doucement, elle se transforme rapidement pour devenir une sorte de chant nomade entraînant que l'on se chante lorsqu'on traverse de grandes étendues désertes pour se donner du courage. Il y a aussi un petit point que j'ai aimé dans cette chanson et qui en freinera plus d'un, il s'agit des brefs cris de bébé insupportables que Dadawa lance au milieu et à la fin de sa chanson. Je les aime! XD On arrive ensuite à In the Setting of the Sun dont j'avais déjà présenté le clip. Pleine de poésie et de notes saccadées, le morceau est d'une originalité surprenante. Comme toujours, très peu d'instrument avec, ici, à peine un accordéon et une flûte traversière. Doux et brutal, In the Setting of the Sun paraîtra bizarre aux oreilles de certains tandis qu'il sonnera comme un chef-d’œuvre aux oreilles d'autres. Vous comprendrez que je fais partie de cette seconde catégorie. On en arrive à Sister Drum. Il me faut bien avouer qu'au début j'étais peu friande du style de Dadawa. Malgré tout, cette chanson m'a directement frappée. Pas pour ses couplets doucement chantés et pour cette douceur dégagée en ce début de morceau. Non, c'est pour ce refrain ô combien convaincant qui me fait penser aux chants d'un paysan en train de labourer la terre de son champ ou même du vagabond qui explore de grandes contrées rocheuses qu'aucune âme n'avait visitées avant lui. Bref, encore une fois, Dadawa invite au voyage et ce durant le refrain qu'on se languira d'entendre. Je pense que là est le point fort de la chanson. C'est comme si les couplets étaient là pour qu'on désire encore plus écouter le refrain. Allez, on se repasse encore une fois le refrain avant de passer à Satori. Satori est magnifique dans le sens où on sent la chanteuse s'effacer complètement pour donner une interprétation réussie mais en même temps légère. Certains s'ennuieront de l'écouter. Pourtant, en fermant les yeux et en ayant un grain d'imagination, on peut voir (moi en tout cas XD) une région dévastée, dépeuplée mais pourtant pleine de sérénité. On retrouve tout un univers pour cette chanson. C'en est magnifique!
http://yumenokatachi.cowblog.fr/images/Musique/Decouvertes/dec02.jpgBon, allez, finis de rêvasser! Ou en tout cas, restez aux aguets. The Sixth Dalai Lama's Love Song est le genre de chanson que j'appelle "chanson-évolution". Au fur et à mesure de son écoute, elle se métamorphose. On passe d'un silence absolu à une montée de son soudaine vers la fin. Ici, on commence donc avec des aboiements de chiens. Puis, un vide. Ensuite Dadawa commence à chanter doucement. Très doucement, comme elle le fait si bien. Vous commencez à comprendre, elle fait sa douce, monte un peu pour les refrains et les clôture avec des chœurs bruyant qui la rejoignent. Puis, on retombe dans un calme profond. On refait comme au premier refrain sauf que la deuxième fois, ça ne se calme pas. A la place, on entend un coup de tonnerre violent, de la pluie diluvienne, un grand bruit et une Dadawa qui nous sert de magnifiques vocalises avant d'être inondée sous les chœurs achevant ainsi la chanson. Je ne sais pas pour vous, mais, moi, j'aime énormément! Après ce morceau, on arrive à Flown Away qui est l'un des meilleurs de Dadawa. C'est en quelque sorte une forme plus aboutie ou en tout cas plus violente de In the Setting of the Sun. Le morceau est rythmé uniquement d'instruments à corde qui comme pour sa consœur se font scander. Le chant de Dadawa épouse parfaitement le côté convulsif de la mélodie avant qu'elle n'explose littéralement dans un cri à la fin du refrain. Vraiment, je fonds! Après ce morceau que j'affectionne tout particulièrement, on en retrouve un autre que j'aime aussi beaucoup. The Turning Scripture est magnifique en particulier pour son refrain qui contraste énormément avec les couplets. Tout comme Sister Drum, la première partie de la chanson est sombre et les paroles sont à peine prononcées. On force sur le côté dramatique quand soudain, alors qu'on ne s'y attend pas, la chanson prend de l'ampleur et Dadawa éclate dans un refrain où elle tue sa voix au point de la rendre rocailleuse. J'aime! Après ça, on arrive (déjà) au dernier morceau que j'ai à vous proposer. Pour la dernière piste, je vous ai réservé une petite surprise. Comme on dit, le meilleur pour la fin. Sauf qu'ici, le mot meilleur ne me semble pas adapté tellement Himalayans est une merveille. Il s'agit d'un concentré de béatitude et de relaxation. De la douceur à l'état pur! Composée de chants tibétains, Dadawa et sa voix vous offre le must du rêve et du dépaysement. Et la chanson porte bien son titre. On se croirait traverser, tel un aigle, l'Himalaya en plein printemps. Comme d'habitude, Dadawa nous la sert avec son vibrato à part et je dois dire que ça rend Himalayans encore plus belle. A écouter et à repasser encore et encore tellement la magnificence a touché cette chanson! En bonus, je vous offre le mp3 d'un très beau live de Dadawa. Il me semble qu'il s'agit d'une chanson traditionnelle qui ne fait donc pas partie de sa discographie. Contrairement à d'habitude, on a droit à un orchestre ce qui change de ce que vous aurez pu entendre tout au long de cet album-made-by-me que je vous ai proposé. Je voulais absolument la mettre, déjà comme ça j'aurai mis 10 chansons et que 10 est un beau chiffre (non je rigole XD), mais surtout parce que la chanson est vraiment belle. Le couplet est aussi mélodieux et captivant, que le refrain est frissonnant. De plus, les aiguës maîtrisés de Dadawa sont très agréables à écouter! J'espère qu'il en sera de même pour vous!
Bon, venons à notre conclusion. D'abord, je tenais à signaler qu'avant de commencer ma critique je n'ai pris aucune substance hallucinogène et que ce n'est que par le fruit de mon imagination et par la splendeur des chansons de cette artiste que j'ai pu me créer des paysages et des scènes aussi précises (j'aurai pu donner tous les détails mais j'aurai eu une trentaine de lignes supplémentaires XD). Je vous offre ici le voyage et l'évasion en mp3. Ne passez pas à côté, ça ne coûte rien d'essayer. Au début, vous aurez un peu de mal vu que ça peut paraître un peu spécial. Mais n'éteignez pas votre lecteur mp3, votre ordinateur, que sais-je? Prenez la peine d'écouter jusqu'au bout. Oubliez le nouveau clip d'Ayumi Hamasaki et attardez-vous sur Dadawa. Elle le mérite amplement! Puissiez-vous aimer autant que moi! ^^

Dimanche 30 novembre 2008 à 18:10

Les examens se rapprochent... / Articles réédités / Nouveau menu?



Et voilà, comme tous les six mois, les examens approchent.. Et comme à chaque fois, je râle de me voir réduire mes heures de détente pour l'étude forcée. Donc, les mises à jour seront minimes jusqu'au 16 décembre. Néanmoins, j'essayerai de venir un maximum sur mon pc.
Néanmoins, je compte terminer ma semaine Dadawa qui se finira demain avec un article un peu spécial.


Aussi, vous pourrez remarquer que j'ai tenu ma promesse quand je parlais de modifier certains vieux articles qui ne me plaisaient plus tellement. Il vous suffit de cliquer sur l'image "Articles réédités" sur le côté pour voir ces mises à jour.

Après les examens et quand j'aurai le temps, je vais essayer de modifier mon menu ainsi que mon habillage pour redonner un petit coup de jeune à mon blog. Les problèmes de la nouvelle version passés, je peux enfin voir les avantages qu'elle présente et il y en a pas mal qui sont très facilement exploitable. C'est pourquoi, je vais essayer de faire un joli menu d'ici la fin du mois. J'espère qu'il vous plaira quand je l'aurai fait ^^

Samedi 29 novembre 2008 à 11:14

Je vous écris
d'Inoue Hisashi

Traduction de Karine Chesneau
Titre original
: Ju ni nin no Tegami
Collection
: Picquier Philippe
Genre: Récit épistolaire
Pages: 248
Année: 1978
Prix: 7.47€


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Résumé apéritif
Le lecteur fera la connaissance de dix personnages de ce surprenant roman au travers de leur correspodance privée : lettre à une amie, à un amant, à des parents, à un psychiatre. Petit à petit, il entre par effraction dans leur intimité et leur personnalité secrète, par le biais de leur confidence épistolaire ou par l'irruption d'acte de naissance, d'un certificat médical, d'un article de journal... Autant de rebondissements que de personnages dans ce livre qu'on peut lire aussi comme un roman policier, si l'on sait que le dernier chapitre, qui les réunira malgré eux à l'occasion d'une prise d'otages, entrecroisera leurs destins dans des retrouvailles et nous livrera un meurtrier inattendu.
Note: Etant donné la complexité et les allusions n'existant qu'en japonais, deux chapitres n'ont pu être traduit.

 

Infos sur l'auteur et l'oeuvre
Inoue Hisashi est surtout connu pour sa capacité à jouer sur les mots. A la fois comédien de théâtre et écrivain, il récolte du succès et amasse de prestigieuses récompenses comme le Seiun Award et le Tanizaki Prize.
Etant donné la complexité et les allusions n'existant que dans le langage japonais, deux chapitres du livre n'ont pu être traduit.


Mon Avis
Ce livre est incroyable! Les mots me manquent pour décrire ce chef-d’œuvre littéraire! En général, j'aime beaucoup les romans épistolaires comme celui-ci mais "Je vous écris" a dépassé mes attentes! Inoue Hisashi utilise à merveille ce procédé d'écriture et nous prouve au travers de ces 10 nouvelles que les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être. Trahison, mensonge et affaires nébuleuses, chaque histoire courte se termine d'une manière surprenante. La dernière lettre de chaque chapitre retourne entièrement l'histoire et on se sent obligé de le relire pour bien comprendre toute la complexité de celle-ci. Les histoires sont tellement tordues et tellement bien ficelées que les raconter oralement relève de l'exploit! De plus, j'ai aussi bien aimé l'incrustation de pièce de théâtre, de petites nouvelles, etc. Ca rajoute un grain d'originalité au récit. Mais ce que j'ai vraiment aimé, c'est que l'auteur n'a pas pris des personnages complètement stéréotypés. Si ça avait été le cas, la chute des histoires n'aurait pas eu cette ampleur. Non, Inoue Hisashi n'a pas utilisé de clichés mais des personnages solennels, sans aucune prétention. C'est d'ailleurs pour cela que chaque personnage paraît réel et possède toute une authenticité. Ca aide beaucoup dans ce genre de récit. Quand on lit ces correspondances, on pourrait presque croire qu'elles sont vraies. Franchement, j'ai vraiment aimé ce bouquin et je le conseille à tout le monde sans exception!!

Vendredi 28 novembre 2008 à 20:48

Dadawa

Genre: World Music

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Nom: Zhu Zheqin
Nom de scène: Dadawa
Née le: ??
Début: 1992
Label: Elektra/Wea


Dadawa, de son vrai nom Zhu Zheqin, est aussi bien chanteuse que auteur-compositeur et productrice. Décrite comme l'Enya chinoise par ses fans, Dadawa a été par le monde partager sa musique folk/world. On reconnaît sa voix entre mille par ses vocalises et sa puissance. Elle a pour habitude de travailler avec He Xuntian, un compositeur et producteur chinois, sur tous ses albums. En 1994, tous deux voyagèrent au Tibet afin de s'imprénier de la culture et de la croyance du peuple. Résultat, l'album qui en sortit, Sister Drum, est un succès international qui se vend à 2 millions d'exemplaires. On peut dire de Dadawa qu'elle est la première artiste contemporaine chinoise à avoir exporter sa musique dans le monde entier et pour laquelle elle a reçu un Asian MTV award pour sa contribution à la musique asiatique.
Ces dernières années, Dadawa s'est trouvé une réputation de voyageuse et d'aventurière en visitant un tas de pays et en s'immergeant de leurs cultures. Elle a également travaillé en tant que journaliste. On a pu la voir dans "En Afrique", une émission qui présentait le continent au millions de spectateurs chinois.
Après des années sans une seule sortie, Dadawa sort finalement en 2006 un nouvel album, Seven Days. Bien qu'il ne contiennent pas les éléments tibétain comme ses deux précédents, il reste très lyrique et se rapproche plutôt des chansons folk chinoises. Seulement quelques percussions et une ambiance électro/classique pour cet opus. Pour cet album, Dadawa fut nominée au BBC World Music Awards 2007. La même année, elle reçoit le prix de "La femme la plus influente dans la Musique Chinoise" et Seven Days apparût dans le top 10 des meilleurs albums au Beijing Evening News.
Dadawa, bien qu'elle soit chinoise, est reconnue comme une chanteuse tibétaine. Sa voix est considérée comme l'une des plus pures. Ses vocalises et sa puissance devrait en faire tomber plusieurs.

 

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Discographie

[1992. ??. ??] Yellow Children
[1995. 01. 30] Sister Drum
[1997. 02. 24] Voices from the Sky
[2006. 01. 22] Seven Days

Clips/Lives

In The Setting Sun
Sister Drum (live)

Articles en rapport

Découverte



Mon Avis
Je le dis tout de suite, Dadawa n'est pas adaptée à tous. J'avoue qu'au début, j'ai eu un peu de mal à m'adapter moi aussi. Le problème que certains verront est que ses chansons sont très (trop) épurées. On utilise très peu d'instrument et quand on en utilise, ce sont en général des percussions assez discrètes. De plus, les morceaux de Dadawa sont relativement longs certains durant parfois 8 minutes. Mais je dirais qu'au départ, on peut prendre ça comme un point négatif mais au fur et à mesure, on s'habitue et même on apprécie énormément ces arrangements qui mettent si bien la voix de Dadawa en valeur. Parce que sa voix, il faut le dire, est sensationnelle. Rocailleuse mais pure, douce mais puissante, un murmure et une explosion de son, bref, c'est somptueux! Même si peu d'entre vous seront touchés par ses chansons, je ne peux que vous encourager d'essayer parce qu'elle le vaut réellement!

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