Dark Water
Titre original: Honogurai mizu no soko kara
Réalisé par Hideo Nakata
Avec Hitomi Kuroki, Rio Kanno, Mirei Oguchi
Genre: Horreur
Pays: Japon
Année: 2003



Bande annonce: ici

Synopsis
Une jeune femme en plein divorce est obligée d'emménager dans un appartement insalubre pour assurer une situation stable à sa fille dont elle se dispute la garde avec son mari. C'est alors que surviennent d'étranges évènements liés à une petite fille disparue il y a quelques années...
 

Mon Avis
-attention quelques spoils-
Ayant vu en premier lieu le remake américain, j'avoue avoir été agréablement surprise. Autant le premier était ennuyeux au point que je n’ai jamais réussi à le finir autant le deuxième était passionnant et prenant du début à la fin. L'ambiance malsaine et inquiétante est vraiment bien mise en place. L'histoire quelque peu banale avec une énième fillette venue de l'au-delà pour se venger est pardonnée grâce à une actrice principale très convaincante. En effet, Hitomi Kuroki est bouleversante dans son rôle de mère protectrice. Elle transmet si facilement ses peurs et son malaise qu'on se croirait à ses côtés, en train de vivre la même chose. En règle général, les acteurs japonais ne sont pas excellents, surjouent ou ne prennent pas leur rôle à cœur. Ici, c'est tout le contraire. On se surprend même à plaindre et à compatir à sa souffrance cette pauvre mère. On regrettera aussi l'aspect un peu primitif des effets spéciaux. Le film date de 2003 quand même et puis, nous sommes au Japon (XD). Heureusement qu'ils ne sont utilisés que durant de brèves scènes. Mais ne restons pas sur une note négative car Dark Water est un bon film à vous oppresser les intestins et dont les acteurs persuasifs sauront vous faire frissonner. A voir!

Désolé pour ce manque de mises à jour mais je suis crevée >_< Et merci à Satomi12 pour ce drama!
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Nodame Cantabile
de Takeuchi Hideki et Kawamura Yasuhiro
Avec Ueno Juri, Tamaki Hiroshi, Takenaka Naoto
Adaptation live du manga Nodame Cantabile de Tomoko Ninomiya
Pays: Japon
Genre: Comédie, Musique
Episodes: 11
Année: 2005

Synopsis
Chiaki est le meilleur pianiste de l’université Momogaoka, en plus d’être excellent violoniste. Mais lui, il s’en fiche un peu, puisque son rêve depuis tout petit est de devenir chef d’orchestre. Seulement voilà, suite à de mauvaises expériences, il a développé une grande peur des voyages en avion ou en bateau. Il se sent donc piégé au Japon et ne sait pas jusqu’où il pourrait aller. De plus, il tient à apprendre le métier avec Sebastiano Viera, un chef d’orchestre qu’il a pu côtoyer dans son enfance, et qui n’est pas au Japon. Dans cette université, on trouve aussi une fille particulièrement bizarre, surnommée Nodame. Elle retrouve un jour un Chiaki ivre et endormi à côté de chez elle et le recueille pour la nuit. Ce dernier est alors réveillé par le son du piano de Nodame… et se retrouve en plein milieu d’un appartement qui pourrait s’apparenter à une décharge. Après s’être remis du choc, il remarque quand même que parmi tous les mauvais musiciens qu’il a pu entendre au Japon, elle sort du lot car elle joue bizarrement, mais pas faux. C’est ici que ces deux-là, pourtant si différents par leurs caractères, commencent à jouer ensemble : Chiaki se dit qu’il a peut-être quand même quelque chose à faire au Japon.
Résumé d'animefr

Mon Avis
Si on oublie les mimiques des personnages qui peuvent saouler à force, les acteurs ne sont pas trop mauvais. De toute manière, Nodame Cantabile était l’adaptation d'un manga, il ne fallait pas s'étonner de les voir exagérer chacun de leurs gestes et réactions. Ce qui m'a néanmoins beaucoup plu, ce sont les situations cocasses, l'humour totalement décalé, les débilités fréquentes et omniprésentes et puis surtout, plus que tout, ce qui m'a plu est la musique. En tant que petite amoureuse de musique classique, entendre tant d'indémodables m'a fait beaucoup plaisir et je suis sûr que Nodame Cantabile pourra changer les préjugés de certains à propos de Mozart, Bethoven, Bach et les autres. Puis, quelque chose qui m'a aussi fait plaisir, c'est qu’on met l'amour et les je-t'aime-moi-non-plus de côté pour laisser place à un humour loufoque que beaucoup apprécieront. Car il faut le dire, le but de ce drama était de faire rire. Et j'ai beaucoup ri. Nodame Cantabile était donc un bon drama. En quelques mots, je conseille Nodame Cantabile autant pour vos abdos que pour vos oreilles.

Bon, ça fait quelques semaines que je l'ai vu mais pourquoi ne pas vous en parler? Et puis, pour l'instant, je prépare quelque chose. Aussi, j'ai pas prévu énormément d'article étant donné que j'étais malade en début de semaine et que j'ai beaucoup de travail à rattraper... Sinon, je manque de temps pour m'occuper de mon menu pour l'instant mais je m'en charge dès que possible!
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Les trois royaumes (1ère partie)
Titre original: Chi Bi
Titre anglais: Battle of the Red Cliff
Réalisé par John Woo
Avec Takeshi Kaneshiro, Zhang Fengyi, Tony Leung Chiu-Wai, Chang Chen
Genre: Historique, Action
Pays: Chine
Année: 2008



Bande annonce: clik

Synopsis
Cour impériale de la dynastie Han, an 208 après Jésus-Christ. Le premier ministre Cao Cao obtient la permission de l'empereur Xian (royaume de Wei) pour mener une guerre contre Liu Bei et Sun Quan respectivement à la tête des royaumes de Wu et de Shu, qui sont considérés comme des rebelles face à la dynastie Han.
Par le biais de son conseiller de guerre Zhu-Ge Liang, Liu Bei va demander à Sun Quan de former une alliance afin de contrecarrer les plans de Cao Cao et tenter de résister face aux armées de l'ennemi, bien plus nombreuses.
Synopsis de Marc-Antoine
Pour information: Le film est sensé être en deux parties chacune durant plus ou moins deux heures. Mais pour nos cinémas français, nous aurons droit à une version condensée et au lieu des deux épisodes de deux heures (donc quatre heures au total), nous en aurons un seul de deux heures.

Mon Avis
Bien qu'on ait droit à une adaptation de l'histoire de la Chine très manichéenne, avec les gentils d'un côté les méchants de l'autre, et au final pas mal de stéréotypes et clichés, il faut quand même avouer que le film est bien foutu. A la hauteur de ce qu’on avait annoncé comme un grand film (ou plutôt comme un film à gros sousous), on retient quand même les petites touches un rien niaises qui parsèment le film çà et là. Tout de même, je mentirais si je disais que je n'avais pas aimé. Certes, c'est un film classique de stratégie avec des "Waw, ils sont trop fort ces gentils" mais "Les trois royaumes" reste très divertissant et occupe (bien et pleinement) une petite soirée. L'idée de faire un film en deux parties n'était pas mauvaise même si, il est vrai, qu'on aurait pu en faire un seul en supprimant quelques scènes pas bien utiles pour comprendre la trame surtout quand on voit combien de temps dure cette première partie du film. Malgré tout, ces quelques heures n'ont pas du tout été désagréables et j'attends avec une certaine impatience la suite qui ne devrait plus trop tarder à sortir!

Je ne suis pas mooorte ^o^ C’est juste que mon pc a planté ces derniers jours ^^" Soit. Voici un article que j’avais préparé depuis perpète et que j’avais toujours pas posté XD
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La Cité Interdite
Titre original: Man cheng jin dai huang jin jia
Titre anglais: Curse of the Golden Flower
Réalisé par Zhang Yimou
Avec Gong Li, Chow Yun Fat, Jay Chou
Genre: Dramatique, Historique, Action
Pays: Chine
Année: 2006

Synospsis
La Chine, Xème siècle, Dynastie Tang. De retour à la Cité Interdite après une longue absence, l'empereur Ping (Chow Yun-Fat) découvre qu'un complot se trame au cœur même de son palais. Les dangereuses alliances et les manipulations des conspirateurs n'ont qu'un seul but : prendre le pouvoir du plus grand empire au monde. La trahison viendra de l'intérieur : une rebellion menée par l'impératrice Phoenix (Gong Li) elle-même.

Mon Avis
La Cité Interdite est un film, disons le tout de suite, à très grand budget. Il suffit de voir les costumes et les décors. D'ailleurs, c'est peut-être ce qu'on retiendra le plus dans ce film... Ca et certains effets spéciaux à mourir de rire. Certains combats sont tellement ridicules que cela coupe complètement le côté dramatique pour laisser place à un fou rire qu'on aurait face un film de Stephen Chow. Par exemple, à la fin, lorsque Chow Yun Fat perd son casque, ses cheveux ont glissé et ont révélé toute leur splendeur comme s'il s'agissait d'une publicité pour du shampoing. Or, c'était à un instant critique du film. Aussi, certains combats ne m'ont pas plu. Trop de chichi alors que tout ce qu'on veut c'est de la baston (non mais sans rire). Je pense au premier combat dans lequel on a abusé sur les zooms inutiles qui donnait un résultat très pompeux. J'aurai préféré des coups de bourrin et des cascades impressionnantes au point d'en rester sous le choc tellement c'était bien réalisé. Dans ce genre-là quoi! Néanmoins, et c'est certainement la plus grande qualité du film, le casting a été parfaitement bien réalisé! Les acteurs principaux sont très doués en particulier Gong Li et Chow Yun Fat. Gong Li, encore une fois, m'a impressionnée dans son rôle de folle complètement dérangée qui n'a plus toute sa tête. Dans Mémoires d'un geisha, on l'avait déjà vu à l'oeuvre mais dans La Cité Interdite, elle se révèle très froide et à la fois démente. Ce rôle était taillé pour elle. Celui qui m'a aussi impressionné était Chow Yun Fat. Quand je repense aux films dans lesquels il est et que j'ai pu voir, je crois voir des acteurs totalement différents. Quand on voit qu'il a joué un moine serein dans Tigre et Dragon et que dans ce film il incarne un empereur avide et sans scrupule, ça fait une large différence. J'avoue même ne pas l'avoir tout de suite reconnu tellement le rapport ne se faisait pas! Petite mention aussi à Jay Chou qui, malgré qu'il soit premièrement chanteur, s'est bien débrouillé en tant qu'acteur. Mais là où le casting m'a réellement enchanté, je ne peux pas en dire autant du scénario. Ou du moins, au début. Car oui, le début est lent. Très lent. Il faudra attendre presque une heure pour que le film commence vraiment. Encore une chance que les somptueux décors nous font oublier le temps qui passe! Mais même la suite du film n'est pas tellement réjouissante. Ca devient vite compliqué et tandis que tous les personnages ont compris ce qu'il se passait, nous, on se trouve bêtement devant sa télé en se demandant de quoi ils parlent. Je sais que c'est une particularité dans les films asiatiques (de faire penser aux spectateurs qu'ils sont idiots) mais c'est très irritant de regarder quelque chose qu'on ne comprend qu'à la fin. Je sais pas si c'était pour donner du suspense ou de l'action, mais moi, ça m'a plus embêté qu'autre chose. Soit. Même si le scénario laisse à désirer, je me dois quand même de dire que la fin m'a surprise et que je ne voyais pas comment elle aurait pu se dérouler sinon de cette manière.
En clair, nous avons un casting excellent, de très beaux décors malgré le fait que l'histoire se révèle par moment complexe et lente et que certaines scènes ont frôlé de près le ridicule à cause de leurs effets spéciaux absurdes.

Le maître d'armes
Fearless

Date de sortie: 06 Septembre 2006
Réalisé par Ronny Yu
Avec Jet Li, Sing Ngai, Shido Nakamura
Film américain, hong-kongais
Genre: Action, Arts Martiaux
Durée: 1h 44min
Titre original: Huo Yuan Jia (Fearless)

Synopsis
Chine, 1910, les Occidentaux proclame que les Chinois sont les hommes malades de l'Asie. Pour laver leur honneur, un champion chinois devra affronter 4 champions étrangers et rendre l'honneur à la Chine. Ce champion sera Huo Yuanjia. Alors que son combat final commence, le héros se lance dans un long flashback où on le verra progresser aussi bien dans son art que dans ses idéaux.

Mon Avis
J'avais déjà entendu parler de Ronny Yu pour quelques films d'horreur qu'on connait tous (La Fiancée de Chucky, Freddy contre Jason) mais j'étais loin de m'attendre à un film comme ça. Au début, j'avais vraiment peur que le film ne reprenne que des scènes de baston. Il faut dire qu'avant la 45ème minute, on a que ça. Ils étaient bien orchestrés et bien joués mais 1h30 de combat, non merci! Petite mention pour le jeu de Jet Li qui était vraiment bien rendu. Il a bien montré la différence entre son personnage au début et à la fin. Par contre, mauvais point, on a bien sentit d'où venait le réalisateur étant donné que quelques scènes étaient exagérées à la façon des films d'horreur. Mais on est partiellement sauvé car, heureusement, on n'a pas de Chinois volants ici. Aussi, Ronny Yu a été pestiféré par les productions américaines en nous proposant des stéréotypes assez énormes XD Sinon, j'ai bien aimé et ça fait bien passer le temps.
Par contre, quelque chose me laisse perplexe. Sur l'affiche, il est écrit: « par les créateurs du "Secret des poignards volants" et de "Hero" ». J'ai beau chercher, je ne vois pas de Zhang Yimou (le réalisateur des deux films) dans le casting de ce film et je ne vois pas de Ronny Yu dans celui de Hero et du Secret des poignards volants. Alors ça m'amène à une conclusion: « Pour les Occidentaux, tous les films chinois sont fait par un seul et même réalisateur chinois » Mais quoiqu'il en soit, c'est de la publicité mensongère parce qu'entre un de ces films et « Le maître d'armes », je n'hésite pas et je choisis Zhang Yimou !